Les futurs astronautes pourraient trouver de l’eau, même près de l’équateur, en exploitant les différentes zones riches en eau.
Des chercheurs du Planetary Science Institute ont effectué une nouvelle analyse et ont trouvé la preuve de l’existence de l’eau, quasiment partout sur la lune. Ces scientifiques ont examiné de nouvelle manière les cartes minéralogiques lunaires pour parvenir à un tel résultat. Cette équipe affirme que les cartes dévoilent que les molécules d’eau sont beaucoup plus répandues qu’on ne le pensait auparavant sur le satellite naturel de la Terre.
Comment les scientifiques ont-ils trouvé l’eau sur la lune ?
Les scientifiques ont pris ces cartes minérales depuis les faces proches et lointaines de la Lune. Pour ce faire, ils ont utilisé une sonde spatiale indienne Chandrayaan-1 entre 2008 et 2009. Ces cartes révèlent ainsi que même les zones les plus ensoleillées de l’orbite terrestre pourraient contenir de l’eau qui n’était pas censée s’y trouver.
D’après le communiqué de presse du Planetary Science Institute, le spectromètre d’imagerie de Chandrayaan-1 examinait surtout les signatures de couleur de l’eau et de l’hydroxyle contenant de l’oxygène et de l’hydrogène.
Rappelons que les caméras classiques ne pouvaient trouver que trois couleurs : bleu, rouge et vert. Par contre les spectromètres comme celui utilisé par les chercheurs sont capables de voir 85 couleurs, incluant le spectre visible et l’infrarouge.
Les chercheurs ont ainsi détecté des couleurs compatibles avec l’hydroxyle et l’eau à peu près partout où ils ont observé. Ce qui n’était pas le cas sur les cartes des mares lunaires, ou des bassins d’impact volcanique marquant les parties les plus jeunes de la Lune.
La porte du cratère contient-elle encore plus d’hydroxyle ?
Le PSI a aussi découvert que les roches arrachées des météores qui ont frappé la Lune étaient encore plus riches en eau. Néanmoins, les cratères qui en résultent contenaient beaucoup plus d’hydroxyle que de H2O.
Cela laisse penser que lorsqu’on l’expose, l’eau souterraine lunaire pourrait s’évaporer, laissant derrière elle une patine d’OH. Clark a affirmé que « Nous observons une surface lunaire avec une géologie complexe, avec une quantité importante d’eau dans le sous-sol et une couche superficielle d’hydroxyle ».
« La formation de cratères et l’activité volcanique peuvent toutes deux amener des matériaux riches en eau à la surface, et les deux sont observées dans les données lunaires. »
Notons que ces découvertes pourraient également avoir des conséquences sur les futurs colons lunaires. Ceux-ci pourraient avoir la faculté de chauffer les roches lunaires afin d’obtenir de l’eau.
D’ailleurs, le scientifique principal affirme que : « Savoir où se trouve l’eau aide non seulement à comprendre l’histoire géologique de la Lune », « mais aussi où les astronautes pourraient trouver de l’eau à l’avenir. »
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