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Les développeurs vont devoir s’accrocher, car un raz-de-marée approche. D’ici trois ans, l’IA écrira la majorité des logiciels, reléguant les développeurs au simple rôle de relecteurs. Gartner l’annonce avec certitude…
Le développement logiciel est à l’aube d’une révolution avec l’arrivée de l’intelligence artificielle générative. Selon Gartner, d’ici 2027, la plupart des lignes de code seront générées par des agents d’IA.
Des développeurs humains se consacreront principalement à la révision et à l’optimisation des codes générées. Ces prédictions marquent un tournant décisif dans l’industrie, qui se prépare à un futur dominé par l’IA dans la programmation.
L’ingénierie logicielle sera dominée par l’IA …
Actuellement, les assistants IA sont déjà largement utilisés, toutefois, leurs capacités restent limitées. Ils peuvent générer des extraits de code, mais sont encore loin de créer des logiciels complexes de bout en bout.
Cela n’empêche qu’à l’horizon 2025, de nombreux projets pilotes et preuves de concept devraient émerger, selon Philip Walsh. C’est l’analyste principal senior chez Gartner.
Selon lui, ces agents IA iront au-delà de la simple assistance pour devenir des acteurs autonomes. Ils seront capables de gérer des tâches complexes de manière itérative et adaptative.
Il précise, néanmoins, que les agents d’IA ne remplaceront pas totalement les développeurs humains. Les programmeurs expérimentés seront toujours nécessaires pour vérifier et peaufiner le travail de l’IA.
Dans un récent communiqué de presse, Gartner affirme que 80 % des ingénieurs logiciels devront se recycler pour s’aligner sur ces nouvelles technologies. Pourquoi ?
Les agents de codage IA, bien plus avancés que les assistants actuels, ne se contenteront pas d’exécuter des commandes simples. Ils travailleront de manière autonome, résolvant des problèmes complexes tout en s’adaptant à de nouveaux défis.
Walsh prédit même que d’ici quelques années, ces agents deviendront des outils essentiels pour les organisations…
Les développeurs devront-ils avoir peur de l’IA ?
Clayton Davis, directeur du développement cloud natif chez AWS, affirme que l’IA a déjà commencé à jouer un rôle significatif dans le codage. Dans certaines entreprises, l’IA écrit déjà une grande partie du code.
Mais pour l’instant, un processus de validation rigoureux est mis en place pour détecter les erreurs. Ainsi, j’imagine que la prochaine étape de cette évolution sera l’intégration de tests de validation générés par l’IA elle-même.
Ce qui créera un cycle où l’IA produit, teste et corrige son propre code. Cela me rappelle le dernier modèle d’IA de Meta qui est capable d’évaluer les performances d’autres IA.
D’autres acteurs de l’industrie, comme Drew Dennison, directeur technique de Semgrep, s’est aussi exprimé sur le sujet. Il soulignent que les outils d’IA actuels progressent rapidement.
Il parle d’un avenir où l’IA codera de manière continue, sans pause. Toutefois, cela créera des défis inédits, surtout en matière de gestion des volumes massifs de code générés sans intervention humaine directe.
Cela soulève également une question cruciale concernant l’évolution des talents dans le secteur du développement. Avec l’IA prenant en charge la majeure partie du codage, les postes juniors risquent de disparaître.
Et je dois dire que cela compliquera effectivement la formation de nouveaux développeurs. Dennison s’inquiète de savoir comment ces jeunes talents pourront acquérir l’expérience nécessaire pour devenir des experts si les tâches les plus simples sont automatisées.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas tout le monde qui est convaincu que les agents IA domineront le développement logiciel dans un avenir proche.
Bogdan Sergiienko, directeur technique de Master of Code Global, souligne que les systèmes de complétion de code existent depuis des années. Et aussi que le véritable défi dans le développement n’est pas d’écrire du code, mais de maintenir l’intégrité systémique des logiciels complexes.
De plus, je trouve que les agents IA manquent encore des compréhensions humaines nécessaires pour répondre aux exigences commerciales complexes et variées.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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