Le secteur de l’assurance n’échappe pas à la fièvre du Big Data. Un nouveau rapport publié par SNS Telecom & IT met en lumière les opportunités, les défis, les stratégies et les prévisions du Big Data dans l’industrie de l’assurance de 2018 à 2030.
Face à la prolifération massive des données en provenance de sources diverses telles que les objets connectés, le web, les réseaux sociaux ou les applications mobiles, et grâce à l’évolution des technologies de stockage ou d’analyse de données, le Big Data est en train de bouleverser toutes les industries.
Celle de l’assurance ne fait pas exception. Dans ce domaine, cette technologie est notamment utilisée pour le marketing ciblé, pour la conception de produits personnalisés, pour les assurances basées sur l’usage, pour le traitement de réclamations, pour la détection de fraude proactive et bien plus encore.
Selon le rapport publié par SNS Telecom & IT, les investissements Big Data dans l’industrie de l’assurance représenteront 2,4 milliards de dollars en 2018. Par la suite au cours des trois prochaines années, grâce à de nombreuses opportunités pour les assureurs et autres acteurs du secteur, les investissements augmenteront à un taux de croissance annuel de 14%. Ainsi, d’ici 2021, les investissements représenteront 3,6 milliards de dollars.
Assurance et Big Data : de nombreuses opportunités pour l’industrie
En effet, cette technologie apporte de nombreux bénéfices pour l’industrie. L’accès aux services d’assurance a augmenté de plus de 30%, les workloads de politiques d’administration ont diminué jusqu’à 50%, les prédictions de lourdes pertes ont atteint une précision de 80%, et les économies dans le traitement et la gestion des réclamations atteignent ont été réalisées à hauteur de 40 à 70%. Le traitement des réclamations non urgentes a accéléré à hauteur de 90%. Le taux de détection de fraude a augmenté de 60%.
Par ailleurs, les technologies Big Data jouent un rôle essentiel pour faciliter l’adoption de modèles d’assurance à la demande. C’est particulièrement le cas dans les domaines des assurances automobiles, vitales, et assurances de santé. Il en va de même pour les assurances liées à des risques nouveaux comme le cybercrime.
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