Comment Thrive sert de laboratoire à OpenAI pour tester son modèle d’IA

Thrive a créé sa société Holding en début d’année pour racheter des entreprises très sollicitées au quotidien.  Le but de la startup est d’améliorer leurs méthodes internes. Son plan est alors de revoir leurs processus, intégrer les données au cœur des tâches et appliquer l’IA de manière concrète. 

Sur ce dernier point, la boîte a passé un accord avec OpenAI. Ce dernier prend une participation dans Thrive Holdings. En échange, la société mère de ChatGPT va développer un modèle d’IA, sur-mesure, pour les besoins très précis des entreprises rachetées par Thrive. 

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Pendant ce temps,  ces entreprises en questions seront une sorte de terrain d’expérimentation pour OpenAI. Audacieux, oui. Cependant, thrive veut éviter l’ automatisation préfabriquée sans adaptation.

Une IA testée directement sur terrain

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Les discussions sur l’IA en entreprise tournent souvent autour de prototypes ou de petites démonstrations. Thrive avance différemment en rachetant directement des sociétés et en revoyant leur fonctionnement. Crete Professionals Alliance et Shield Technology Partners regroupent, par exemple, plus de 1 000 employés.

Thrive a injecté 500 millions de dollars dans Crete et, avec ZBS Partners, plus de 100 millions dans Shield. Ces investissements créent un terrain idéal pour analyser les réactions des équipes et tester les ajustements. Les métiers concernés travaillent sous forte pression avec des délais stricts.

Ils manipulent aussi des données sensibles nécessitant de l’attention et une connaissance fine des étapes. Un modèle d’IA dans cet environnement doit donc apprendre les spécificités internes pour éviter les erreurs. 

Bref, Crete utilise déjà l’IA pour automatiser la saisie et certains processus fiscaux. Ce début illustre comment une intégration réfléchie peut libérer du temps sans perturber les équipes. Shield prépare dix acquisitions supplémentaires qui serviront à repenser ses opérations informatiques.

Cette phase prépare une base solide pour le déploiement progressif d’outils plus poussés. Chaque mise à jour reçoit des retours directs des employés. Cela crée un cycle où l’outil s’adapte à la réalité des métiers, et non l’inverse.

Que cherche OpenAI avec ce modèle ?

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OpenAI doit trouver des usages solides pour ses modèles afin de répondre aux attentes des investisseurs. La société est valorisée autour de 500 milliards de dollars et prévoit près de 1 400 milliards d’investissements dans ses infrastructures d’ici 2033. Ces chiffres impliquent une adoption massive par les entreprises.

En prenant une participation dans Thrive Holdings, OpenAI obtient un accès unique aux opérations quotidiennes. Les équipes peuvent observer les blocages concrets et entraîner les modèles avec des scénarios réels. 

Et plus Thrive grandit, plus la participation d’OpenAI pourrait évoluer. Ce qui renforcera encore plus la collaboration entre les deux entreprises. Joshua Kushner explique d’ailleurs que cette extension vise à intégrer les produits d’OpenAI dans des secteurs en manque d’innovation interne.

Enfin, pour OpenAI, ce test sert aussi de vitrine. L’entreprise doit montrer qu’un modèle d’IA peut soutenir des tâches complexes sur la durée. 

Ce modèle d’IA peut-il inspirer les autres entreprises ?

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De nombreuses entreprises peinent à intégrer l’IA. Non pas à cause de la technologie, mais à cause de leurs processus internes. Thrive montre une méthode où les équipes techniques travaillent au cœur même des services opérationnels. L’IA ne reste pas dans un rôle de conseiller externe.

Cette approche permet de concevoir des outils correspondant aux situations réelles. Les modèles sont entraînés sur des données contrôlées et proches de la pratique. Ce qui réduit les décalages entre les ingénieurs et les employés.

Les changements peuvent être testés rapidement grâce aux retours du personnel. Ce rythme soutenu aide les équipes à ajuster les systèmes sans attendre de longues phases intermédiaires. La collaboration devient continue, et non ponctuelle.

Ce fonctionnement rappelle que l’adoption de l’IA a un coût en temps et en expertise. Les entreprises doivent prévoir une collaboration active et constante avec les développeurs. Le partenariat OpenAI–Thrive en est une illustration.

Brad Lightcap explique que cette démarche montre ce qu’une intégration rapide peut accomplir. Le projet met aussi l’accent sur la réorganisation des métiers autour des nouveaux outils. Cette initiative pourrait inspirer d’autres entreprises qui hésitent encore à revoir leurs méthodes.

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