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Avec l’IA générative qui ne cesse de gagner en puissance, le Japon se mobilise pour prévenir les dérives économiques. Une grande enquête vient d’être ouverte pour évaluer les dangers liés à cette technologie et aussi pour identifier les problèmes de lois antimonopoles.
Le Japon franchit une étape dans la régulation de l’IA générative. Ainsi, la Commission japonaise du commerce équitable a publié un document inédit. Celui-ci parle des risques antitrusts et concurrentiels que présente cette technologie. L’IA générative révolutionne de nombreux secteurs de nos jours, mais la plupart des ressources sont entre les mains de quelques acteurs dominants. L’objectif de cette étude est donc de prévenir tout abus de position et de garantir une concurrence loyale, avant que l’IA ne s’impose définitivement dans l’économie globale.
Le Japon prend des mesures face à l’essor de l’IA générative
Ce lundi 30 septembre, la Commission japonaise du commerce équitable a commencé l’investigation sur les dangers de l’IA générative. Sur ce sujet, nous savons tous combien les géants américains comme Google LLC, Microsoft Corp. et Meta Platforms, Inc. dominent le marché. L’objectif de l’étude est donc clair. Le Japon veut assurer une concurrence balancée sur le marché de l’IA et aussi éviter toute violation des lois antitrust. Cette approche se combine à des entretiens et celle-ci aboutira à un rapport complet prévu pour le printemps prochain.
L’IA générative dépend de semi-conducteurs spécialisés et d’énormes quantités de données pour entraîner les modèles. Dans un document, la Commission japonaise du commerce équitable met en garde qu’un accès limité à ces ressources risque de freiner l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché. Cet avertissement concerne par exemple Nvidia. Ce dernier contrôle environ 80 % du marché mondial des semi-conducteurs dédiés à l’IA générative.
Parmi les cinq autres risques identifiés, nous retrouvons la capacité des grandes entreprises à monopoliser les talents grâce à leur puissance financière. Par ailleurs, ils priorisent leurs propres produits et services, en tirant parti des avancées de l’IA générative.
Un effort international pour une régulation plus responsable
Les autorités internationales intensifient également leur surveillance du marché de l’IA générative. En juillet, les États-Unis, l’Union européenne et la Corée du Sud ont partagé une déclaration commune qui indique leurs coopérations pour lutter contre les dangers de l’IA et la concurrence déloyale.
Tetsuya Fujimoto, secrétaire général de la Commission japonaise du commerce équitable, a aussi expliqué combien il est important d’utiliser l’IA générative de manière responsable. Lors de la conférence de presse, il a déclaré : « Alors que ce genre de technologie apporte de nombreux avantages à l’économie et à la société, nous étudierons comment garantir qu’elle soit mise en œuvre de manière judicieuse ».
Alors, comment évaluez-vous les chances de succès du Japon dans la régulation de l’IA générative ? Quels changements espérez-vous voir émerger suite à cette enquête ? Partagez vos réflexions dans les commentaires !
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Nous avons là une belle initiative et intention de la part du Japon, mais je pense que poursuivre les géants de la tech pour réclamer l’équilibre commercial dans le domaine de l’IA est un temps significatif à exploiter.
Au lieu de chercher à savoir combien les géants dominent les marchés, ils peuvent à la place chercher à savoir comment décentraliser les fournisseurs du domaine.
Par exemple, une nation peut contribuer à cette action en investissant dans la construction et le développement de ses propres supercalculateurs et contraint les companies locales à les utiliser lorsque leurs besoins en IA se font ressentir.
De cette façon là, les capitaux se verront moins concentrés au niveau des géants, l’exploitation environnementale sera pour le mieux équilibrée…