Hamas

Comment le Hamas répand la terreur sur Facebook et les réseaux sociaux ?

La guerre et l'intimidation passent aussi par les réseaux sociaux. Les membres du Hamas utilisent les comptes de ses otages pour terroriser leurs proches et leur follower.

Au moins 4 otages ont été victimes de cette stratégie du Hamas. Selon The New York Times, leur compte a été utilisé pour filmer des vidéos en direct. Diffusion des attaques, menaces de mort, et encore plus. Et cette stratégie est très efficace. En plus d'intimider les proches, le Hamas vise aussi à montrer sa puissance et sa violence à travers le monde entier.

La violence diffusée en direct

L'une des premières vidéos du Hamas a été diffusée par l'intermédiaire de compte Facebook Gali Shlezinger, une otage israélienne. Et les images sont terrifiantes. Environ 40 minutes de vidéos ont été visionnées dans le monde entier. L'une de ses proches a témoigné auprès du New York Times.

Sur une séquence assez longue, le Hamas filmait la famille accroupie sur le sol, dans la ligne de mire d'armes automatiques. En même temps, des missiles tiraient leurs habitations.

Il existe aussi une autre vidéo terrifiante, où on voit une otage israélienne allongée sur le sol. Sur les images, elles paraissent mortes, baignant dans une flaque de sang. C'est le compte d'une autre otage, Bracha Levinson qui a diffusé cette vidéo sur Facebook.

Désormais, ces atrocités sont à la vue du grand public. Certains peuvent choquer les âmes sensibles. Cependant, ce sont des preuves tangibles de l'enfer de la guerre.

Toutefois, a réagi face à cette situation. L'entreprise a confirmé l'existence de ces vidéos sur Facebook. Ces contenus ne sont plus disponibles sur les comptes des victimes.

Des menaces sur Facebook, et sur les autres réseaux sociaux

Le Hamas ne s'arrête pas à la diffusion de vidéo en direct. Ils ont aussi adopté une stratégie qui vise particulièrement la famille des otages. Et ici, tous les réseaux sociaux sont des armes de guerre.

Depuis le 7 octobre dernier, les comptes Facebook, Whatsapp, et Instagram des victimes ont été utilisés pour intimider leur famille. Les menaces de mort sont les plus utilisées. Mais il y a des appels à la haine.

Dans certains cas, les membres de l'organisation contactent directement les familles. C'est une situation délicate, car l'intimidation est à son summum.

Mais la restriction de Facebook ne passe pas auprès du Hamas. Les membres veulent changer de stratégie. Ils projettent de diffuser l'exécution en direct des otages d'ici quelques semaines.

Des mesures de sécurité plus strictes s'imposent

Certes, le Hamas terrorise le monde entier sur les réseaux sociaux. Mais il exploite aussi ces plateformes pour faire des propagandes ciblées.

Facebook a déjà réagi, en enlevant ces contenus des comptes des victimes. Toutefois, TikTok n'a pas encore appliqué de mesures efficaces. Les vidéos de Mia Shem, une des otages du Hamas n'a pas été supprimée.

Il faut alors se référer aux réglementations de l'Union européenne concernant les réseaux sociaux. Facebook, Instagram, Whatsapp, TikTok, et X (anciennement ) ont été interpellés. Le public espère une réforme pour censurer définitivement ces vidéos. 

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