Guerre de Gaza : comment la cybersécurité israélienne s’apprête à répondre

Guerre de Gaza : comment la cybersécurité israélienne s’apprête à répondre

Une vague d'attaques informatiques contre des cibles israéliennes a ajouté une dimension cybernétique au conflit avec le Hamas. L'intensification de la guerre de Gaza, provoquée par les attaques généralisées du Hamas, a déclenché une recrudescence des cyberattaques dans la région. Comment la cybersécurité israélienne s'apprête-t-elle à répondre ?

Israël, une plaque tournante mondiale de la cybersécurité

Dans cette guerre de Gaza, parallèlement à l'invasion d'Israël par le Hamas, les observateurs évoquent une augmentation significative des cyberagressions contre des cibles israéliennes. Alors que la guerre physique déclenche déjà le chaos, la sphère numérique ouvre un champ de bataille parallèle.  

De nombreux sites israéliens par exemple ont été la cible d'attaques DDoS. Rien que les attaques revendiquées sur Telegram par des hacktivistes pro-palestiniens et, dans quelques cas, par des hacktivistes pro-russes, s'élèvent à plus de 140 en seulement quelques jours. Les cyberattaques incluent également (et entre autres) la désinformation, les fausses alertes de menace et les contrôles de contenus ou encore le cyberespionnage.

Face à ces cyberattaques, les avis des experts en cybersécurité et des observateurs semblent unanimes. Israël, disent-ils, a les épaules pour se protéger de ces agressions. Israël est en effet connu comme étant une plaque tournante mondiale de la cybersécurité. De nombreuses entreprises technologiques axées sur la sécurité sont établies sur la terre promise. 

Guerre de Gaza : les cyberattaques vont s'intensifier

Dans le cadre de cette guerre de Gaza, les cyberattaques vont encore s'intensifier selon les observateurs, mais pas seulement. Les attaquants vont également diversifier les agressions au-delà des attaques DDoS. De plus en plus d'entreprises et d'organisations israéliennes ainsi que les infrastructures critiques seront prises pour cibles.

Chris Pierson, PDG de la société de cybersécurité américaine BlackCloak (Floride), donne son point de vue. « Les cibles les plus probables seraient l'infrastructure dans son ensemble : télécommunications, électricité, finance et transport logistique », dit-il. Sur les champs de bataille comme dans l'espace cyber, cette guerre s'annonce « longue et difficile » pour reprendre les mots de Benjamin Netanyahu, le premier ministre israélien.

Mais les israéliens restent confiants. Le pays possède une « importante capacité de renseignement et de frappe en matière de cybersécurité », soutient Pierson. Néanmoins, Carlos Perez, responsable de la recherche chez TrustedSec (une société de cybersécurité américaine) prévient que la capacité de réponse dépendra essentiellement des cibles

« Certaines entreprises seront prêtes, d'autres non », explique Perez. « Cela dépend principalement de l'adhésion des entreprises et de leurs budgets : elles sont effectivement la cible d'un volume d'attaques plus important que la plupart des organisations, ce qui les expose à un niveau de risque plus élevé », conclut-il. 

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