L’innovation ne doit pas déshumaniser le travail, mais le sublimer. Pour Antony Derbes, président d’Open Lake Technology, la technologie n’a de sens que si elle libère l’humain et renforce sa créativité.
Alors que l’intelligence artificielle et l’automatisation redéfinissent nos métiers, Antony Derbes, président d’Open Lake Technology, défend une vision humaniste de l’innovation. Dans une tribune engagée, il plaide pour une transformation numérique centrée sur la personne, où la technologie devient un levier d’émancipation plutôt qu’un instrument de substitution. Un discours qui résonne face à l’IA qui s’invite partout dans nos vies professionnelles.
Replacer l’humain au cœur de la révolution numérique
Pour Antony Derbes, l’erreur de perception vient de la manière dont on associe souvent progrès technologique et déshumanisation. « La véritable révolution numérique ne consiste pas à remplacer l’homme par la machine, mais à le libérer », écrit-il. Libérer du temps, de l’énergie, de la créativité : telle est la promesse d’une innovation bien pensée. L’idée n’est pas de produire davantage, mais de redonner du sens au travail. De plus en plus d’entreprises semblent partager cette approche.
L’auteur souligne que l’IT peut devenir un vecteur d’épanouissement collectif, à condition d’être envisagé comme un outil d’humanisation. Les logiciels de gestion ou les plateformes collaboratives ne doivent pas seulement optimiser les flux. Ils doivent fluidifier les échanges, clarifier les processus et, surtout, renforcer le lien social au sein des organisations. En filigrane, c’est une autre philosophie du progrès qui se dessine : celle d’un numérique au service de l’intelligence humaine.
L’innovation comme levier de valorisation du travail
L’exemple de l’automatisation illustre parfaitement cette logique. Quand des tâches administratives sont confiées à des logiciels, des milliers d’heures sont libérées chaque année. Mais, rappelle Derbes, « cette économie de temps n’est pas une fin en soi ». Elle ouvre la voie à des missions plus créatives, plus stratégiques, plus porteuses de sens.
Cette redistribution du temps transforme la nature du travail. Elle incite les collaborateurs à développer de nouvelles compétences et à se réapproprier leur rôle dans la chaîne de valeur. Loin d’un scénario de remplacement, l’innovation devient un facteur d’engagement. Cette vision se base sur le “smart work”. Pour ainsi dire, la performance passe par la qualité de l’expérience employé autant que par la productivité.
Vers une transformation digitale réellement humaine
Antony Derbes insiste sur une conviction forte : la digitalisation ne doit jamais être un projet technique isolé. « Il ne s’agit pas de multiplier les outils sans vision, mais de réfléchir à la manière dont chaque solution peut simplifier le travail », souligne-t-il. La technologie doit s’adapter à la culture de l’entreprise, pas l’inverse. Cette approche “human centric” est aussi une réponse stratégique aux incertitudes économiques.
Une organisation capable de concilier performance et bien-être développe une meilleure résilience face aux crises. Pour Derbes, la clé réside dans un équilibre durable : « L’innovation doit être au service des collaborateurs, de leur créativité et de leur épanouissement. » On note ici une vision lucide et résolument optimiste, à contre-courant d’un discours parfois anxiogène sur l’IA et l’automatisation.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
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