L’arrivée d’un iPhone pliable fait couler beaucoup d’encre. Après des années de rumeurs et de fuites en tout genre relayées sur Internet, Apple semble prêt à rejoindre la tendance du smartphone qui se plie. Pourtant, derrière l’enthousiasme technologique, de nombreuses questions émergent : combien coûtera ce nouvel appareil ? Quelles fonctionnalités seront au rendez-vous ? Faut-il s’attendre à un produit vraiment différent ou à une simple évolution esthétique ? Et surtout, ce type d’innovation mérite-t-il un prix aussi élevé qu’annoncé ?
Faisons le point sur ce que l’on sait (et ce que l’on peut anticiper) sur l’iPhone pliable, ses éventuels atouts et limites et les enjeux d’un lancement très attendu, aussi bien côté prix que fonctionnalités. L’objectif est de vous aider à y voir plus clair sur cette nouvelle étape de la téléphonie mobile.
L’iPhone pliable, une annonce attendue depuis des années
La technologie des smartphones pliables n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, Samsung et d’autres constructeurs comme Huawei ou Motorola ont ouvert la voie avec des modèles comme le Galaxy Z Fold, le Z Flip, ou encore le Razr. Ces appareils ont bousculé le marché avec leur design innovant, même si les premières versions ont parfois souffert de problèmes de fiabilité ou d’ergonomie.
Jusqu’à présent, Apple avait choisi de rester à l’écart de cette course à l’innovation visible. La marque à la pomme préfère en général peaufiner ses technologies avant de les commercialiser. Mais les brevets déposés par Apple ces dernières années montrent bien que la firme travaille activement sur le sujet. Les fans et les analystes attendaient donc avec impatience le moment où Apple dévoilerait sa vision du smartphone pliable.
Un téléphone qui coûte le prix d’une Twingo d’occasion
L’un des éléments qui suscitent le plus de réactions concerne bien sûr le prix supposé de l’iPhone pliable. Selon plusieurs sources concordantes issues du secteur et relayées par des médias spécialisés, le tarif pourrait atteindre des sommets inédits dans l’univers du smartphone.
Alors que les modèles haut de gamme actuels d’Apple, comme l’iPhone 16 Pro Max, sont proposés autour de 1 116 euros (1 200 dollars) en version de base, le futur iPhone pliable pourrait voir son prix fixé entre 1 953 et 2 325 euros (2 100 et 2 500 dollars). Cela représenterait un bond considérable par rapport à la concurrence directe, mais aussi à d’autres produits Apple comme le MacBook Pro M4 (2024), lancé autour de 1 488 euros (1 600 dollars) pour l’entrée de gamme.
Pour mettre ce chiffre en perspective, rappelons que le Galaxy Z Fold de Samsung démarre généralement autour de 1 900 dollars, tandis que le Galaxy Z Flip, toujours chez Samsung, coûte presque deux fois moins cher. De son côté, le Google Pixel Fold affiche des tarifs plus abordables, avec une politique volontariste visant à rendre la technologie pliable accessible à un public plus large au fil des générations. Cette politique tarifaire agressive chez les concurrents contraste fortement avec la stratégie d’Apple, qui assume pleinement le positionnement premium, voire ultrapremium, de ses nouveaux produits.
Qu’est-ce qui justifie ce prix ?
Pour tenter de comprendre un tel écart de prix, il faut prendre en compte plusieurs facteurs :
La technologie de l’écran pliable. Développer et produire un écran pliable fiable et durable reste un vrai défi industriel. Cela requiert en effet des investissements massifs en R&D, des matériaux spécifiques (verre ultrafin, charnières robustes ou composants miniaturisés) et des processus d’assemblage plus complexes que ceux des smartphones classiques.
Le positionnement Apple. Cette dernière ne se contente pas d’intégrer une nouvelle technologie ; la marque cherche systématiquement à proposer une expérience utilisateur supérieure à celle du marché. Cela passe par une optimisation logicielle poussée, en l’occurrence un iOS adapté au format pliable, un design soigné jusque dans les moindres détails et une attention particulière à la qualité perçue.
La logique du “luxe technologique”. Depuis plusieurs années, Apple cultive une image de marque associée au luxe et à l’exclusivité. Cette stratégie se traduit régulièrement par des prix plus élevés que ceux des concurrents pour des produits équivalents ou supérieurs. L’iPhone pliable ne dérogera sans doute pas à cette règle.
Une génération d’appareils “collector”. Les premières livraisons d’un produit inédit chez Apple sont souvent perçues comme des collectors par les fans et les collectionneurs. Ce phénomène pourrait accentuer encore la demande malgré le prix élevé.
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Les fonctionnalités de l’iPhone pliable qui pourraient surprendre
Les fonctionnalités prévues sur ce futur iPhone pliable font partie des points les plus surprenants. En fait, plusieurs rumeurs crédibles suggèrent que certaines innovations phares d’Apple pourraient ne pas figurer sur la fiche technique finale.
L’absence possible de Face ID
Face ID est devenu une signature d’Apple depuis l’iPhone X. Pourtant, il semble que le premier téléphone pliable de la marque américaine pourrait faire l’impasse sur cette technologie pour des raisons techniques. Il est notamment question de difficultés d’intégrer le module dans un écran pliant. La cause pourrait aussi être une stratégie marketing. Les concepteurs réservent la perfection aux générations ultérieures pour perfectionner la solution. À la place, Apple miserait sur une caméra frontale dissimulée sous l’écran – une technologie certes prometteuse, mais encore perfectible sur les modèles concurrents.
Un capteur d’empreintes latéral ultrarapide
La sécurité biométrique du futur iPhone pliable reposerait sur un capteur d’empreintes digitales capacitif intégré dans le bouton latéral, une solution déjà éprouvée sur certains modèles Android (comme le Sony Xperia 5 V ou certains Galaxy Fold). Ce choix technique pourrait s’expliquer par les contraintes d’épaisseur liées à l’écran pliable, qui rendent difficile l’intégration d’un Face ID ou d’un Touch ID sous l’écran sans compromettre la durabilité.
Si ce retour à une authentification par empreinte digitale peut sembler en retrait par rapport au Face ID 3D sophistiqué des iPhone actuels, Apple pourrait y apporter des améliorations, comme une reconnaissance ultrarapide (moins de 100 ms) ou une résistance accrue aux faux positifs. Néanmoins, ce choix pourrait décevoir les utilisateurs habitués à l’absence de compromis en matière d’innovation et d’ergonomie.

Quid des limites pour cette première génération d’iPhone pliable ?
Comme avec les technologies émergentes, l’iPhone pliable pourrait souffrir de quelques contraintes techniques inhérentes à sa conception. L’autonomie pourrait avant tout s’avérer perfectible, car l’écran pliable et le mécanisme de charnière complexe réduisent l’espace disponible pour la batterie. L’endurance est alors limitée malgré l’optimisation logicielle propre à Apple.
Du côté du design, les prototypes actuels suggèrent une épaisseur pliée d’au moins 12 mm contre 7 à 8 mm pour un iPhone classique. Ces quelques millimètres de plus viennent des couches de protection supplémentaires de l’écran flexible et du mécanisme de pliage. Cette augmentation de volume s’accompagnerait également d’un poids plus élevé, au détriment d’une grande maniabilité.
Autre défi : la compatibilité avec les accessoires. La forme inhabituelle de l’iPhone pliable pourrait le rendre inadapté à certaines coques, docks ou supports conçus pour les modèles classiques, ce qui obligera les utilisateurs à se tourner vers des accessoires spécifiques.
Enfin, la durabilité reste une question clé. Apple a déjà probablement renforcé la résistance aux pliures à l’image du Samsung Galaxy Z Fold 6 et de son Gorilla Glass Armor. Quoi qu’il en soit, les écrans flexibles restent mécaniquement plus fragiles qu’un verre traditionnel. Ils présentent toujours des risques accrus de rayures ou de défaillance après des milliers de pliages.
Ces compromis rappellent ceux des premiers iPhone (2007) ou Apple Watch (2015), avant que le géant de Cupertino ne perfectionne ses produits au fil des itérations. Reste à savoir si les utilisateurs accepteront ces limitations pour être parmi les premiers à adopter ce nouveau format.
Un lancement prévu pour 2026… mais pourquoi attendre ?
Apple n’a jamais été pressé de sortir un produit uniquement pour suivre la tendance. La marque préfère attendre que la technologie soit suffisamment mature pour offrir une expérience irréprochable à ses clients. En visant 2026 pour son lancement officiel (d’après les rumeurs les plus sérieuses), Apple se donne donc du temps pour peaufiner son modèle, sécuriser ses approvisionnements en composants spécifiques et s’assurer que son écosystème logiciel pourra exploiter pleinement les possibilités offertes par l’écran pliable.
Cette prudence peut aussi s’expliquer par le contexte concurrentiel : Samsung, Huawei et Google auront sans doute déjà lancé plusieurs générations supplémentaires de téléphones pliables d’ici là. Mais Apple compte probablement sur sa force de frappe marketing et sa base fidèle d’utilisateurs pour imposer sa vision du smartphone pliable comme nouvelle référence du marché.
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Est-ce une bonne idée d’acheter l’iPhone pliable ?
Tout d’abord, il faut s’interroger sur l’usage réel du format pliable. Le principal atout de ce type d’appareil réside dans sa polyvalence : il peut faire office à la fois de téléphone compact et de mini-tablette pour le travail ou les loisirs. Mais cette flexibilité correspond-elle vraiment à vos besoins quotidiens ? Ou s’agit-il simplement d’un gadget séduisant sur le papier, mais peu utile en pratique ?
Ensuite, la maturité technologique doit être considérée. Comme pour toute première génération de produit, le risque de rencontrer des défauts de jeunesse est réel : bugs logiciels, fragilité mécanique, autonomie limitée… Les utilisateurs les plus prudents pourraient préférer attendre une deuxième, voire une troisième version, afin de laisser à Apple le temps de peaufiner son concept.
Le rapport qualité-prix constitue un autre point clé. À plus de 2 000 euros, un smartphone se doit d’être irréprochable. Si certaines fonctionnalités essentielles venaient à manquer, ou si l’expérience utilisateur s’avérait décevante, mieux vaudrait alors se tourner vers un modèle classique ou une alternative concurrente plus aboutie.
Enfin, la valeur de revente reste une inconnue. Si les produits Apple conservent généralement une bonne cote sur le marché de l’occasion, rien ne garantit que ce sera le cas pour un appareil aussi novateur et onéreux. Les premiers acheteurs devront donc accepter l’idée de perdre potentiellement une part importante de leur investissement en cas de revente ultérieure.
A mon humble avis, l’iPhone pliable s’adresse avant tout aux early adopters prêts à payer le prix fort pour une technologie encore en rodage. Pour les autres, patienter quelques années pourrait être la stratégie la plus raisonnable.
Calendrier repensé : iPhones pliables et ultrafins en route
Aux dernières nouvelles, Apple prévoit de remanier son calendrier de lancement pour l’iPhone 18 afin d’intégrer son premier appareil pliable, prévu pour l’automne 2026. Cette nouvelle stratégie vise à répartir les sorties en deux phases. Les modèles haut de gamme sont prévus pour l’automne 2026 et les versions standard et économiques, au printemps 2027. Ce lancement échelonné permettrait d’optimiser la production. D’ailleurs, une partie de la fabrication sera transférée vers l’Inde.
Sinon, le futur iPhone pliable adopterait un design de type « livre ». Autrement dit, il va arborer un écran intérieur de 7,8 pouces sans pli visible et un écran externe de 5,5 pouces. Il serait également doté d’un châssis en alliage de titane et d’un bouton latéral Touch ID. Ce qui signifie l’abandon de la reconnaissance faciale pour gagner de l’espace . Classé dans le segment haut de gamme, ce modèle serait livré avec un prix estimé entre 2 000 et 2 500 dollars.
Par ailleurs, Apple envisagerait un second appareil pliable pour 2027. Celui-ci n’est autre qu’un modèle potentiellement hybride iPad-MacBook avec un écran de 18,8 pouces. Pour le moment, nous attendons avec frénésie l’arrivée des iPhones 17. Ces innovations pourraient revitaliser le marché des smartphones pliables qui connaissent depuis quelque temps un déclin .
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