IPTV : voici les 52 sites que la France veut fermer !

IPTV : voici les 52 sites que la France veut fermer ! Les pirates en PLS ?

Parmi la liste noire figurent des sites d’IPTV pirates, des hébergeurs jugés trop tolérants et des outils d’anonymisation controversés.

Le 22 mai 2025, la Commission européenne a publié la quatrième édition de sa Counterfeit and Piracy Watch List . Un rapport visant à identifier et dénoncer les services facilitant le piratage numérique à grande échelle. Cette année, 52 entités, principalement situées hors de l’Union européenne, sont pointées du doigt pour leur rôle dans la diffusion de contenus illégaux.

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IPTV low cost et sites masqués

Les sites illégaux qui diffusent des chaînes à bas prix via des applications comme IPTV Smarters occupent une place centrale dans ce rapport. Des plateformes comme GenIPTV, Dark IPTV, BIPTV.best, BestBuyIPTV.store ou TheKing365TV y sont nommément citées.

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Leur modèle repose sur des abonnements bon marché, séduisant ainsi des millions d’utilisateurs. Mais cette approche contrevient aux règles internationales sur la propriété intellectuelle.
Ces services très populaires génèrent des revenus élevés en diffusant, sans autorisation, des contenus protégés.
Au-delà des offres IPTV, la Commission européenne dénonce les acteurs techniques qui soutiennent ces pratiques. Des opérateurs comme ISTQ, Virtual Systems et Private Layer sont accusés de tolérer l’hébergement de contenus illicites.

ISTQ, pour sa part, affirme coopérer avec les autorités et suspendre les comptes signalés. La Commission juge néanmoins ces mesures insuffisantes.

Njalla, un service d’enregistrement anonyme fondé par un ex-membre de The Pirate Bay, est également visé. Il est accusé de permettre aux sites IPTV de dissimuler leur identité, rendant les poursuites plus complexes.

IPFS, entre usage légitime et exploitation pirate

Le rapport mentionne l’usage d’IPFS (InterPlanetary File System), un protocole décentralisé de partage de fichiers, en faveur des sites IPTV pirates. Employé par des sites légitimes comme Wikipédia, IPFS sert aussi à des plateformes pirates comme Z-Library ou LibGen pour diffuser des contenus protégés.

Sa résistance aux blocages classiques en fait un outil apprécié des diffuseurs illégaux. Son inscription sur la liste noire alimente toutefois un débat. Cependant, certains dénoncent une accusation contre une technologie neutre.

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La liste complète des 52 sites et IPTV pirates, publiée dans le rapport officiel, n’a aucune portée juridique. Elle exerce néanmoins une pression sur les fournisseurs d’accès et les États.

Des actions comme le blocage DNS ou le déréférencement des sites visés restent envisageables. Mais l’ajout d’outils techniques comme Njalla ou IPFS soulève des interrogations juridiques.

La question de la responsabilité des intermédiaires reste ouverte.

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