Tour imprévu dans le procès OpenAI avec la suppression « accidentelle » de preuves cruciales

est au cœur d’un procès intenté par le New York Times et le Daily News. Les deux éditeurs l’accusent d’avoir utilisé leurs contenus protégés par le droit d’auteur pour entraîner ses modèles d’IA sans autorisation.

Cette affaire, qui soulève des questions éthiques et légales, a pris un tournant inattendu lorsque des preuves cruciales ont été accidentellement supprimées.

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En novembre, OpenAI avait accepté de fournir deux machines virtuelles pour permettre aux plaignants d’analyser ses données. Cependant, le 14 novembre, les ingénieurs de l’entreprise ont accidentellement effacé les données contenues sur l’une de ces machines. Bien que l’équipe ait réussi à en récupérer une partie, elle n’a pas pu restaurer les structures de fichiers et les noms originaux.

Ce problème a rendu les données inutilisables pour identifier les contenus potentiellement protégés. Selon les avocats des plaignants, ces pertes les ont obligés à recommencer leurs analyses. Ils ont déclaré que cette situation a nécessité un investissement conséquent en temps et en ressources informatiques.

OpenAI nie toute intention malveillante

Les avocats des éditeurs ont précisé qu’ils n’avaient trouvé aucune preuve suggérant une suppression volontaire des données. Néanmoins, ils estiment que cet incident démontre qu’OpenAI est la seule entité réellement capable d’explorer ses propres ensembles de données. Ils demandent donc à l’entreprise d’utiliser ses outils internes pour rechercher les contenus litigieux. Pour le moment, un porte-parole d’OpenAI a refusé de commenter publiquement cette situation.

Une défense fondée sur l’usage équitable

OpenAI continue de défendre sa position en affirmant que l’entraînement de ses modèles, comme -4, sur des contenus accessibles au public relève de l’usage équitable. L’entreprise considère qu’elle n’a pas besoin d’autorisation pour utiliser ces données, même si ses modèles lui rapportent des revenus significatifs.

Cependant, OpenAI a déjà signé plusieurs accords de licence avec des éditeurs tels que l’Associated Press, Business Insider et News Corp, mais pas avec le New York Times. Ces partenariats montrent une volonté d’apaiser les tensions et de rémunérer les créateurs. Malgré cela, les termes de ces accords restent confidentiels, ce qui entretient les spéculations.

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Une affaire qui pourrait redéfinir les pratiques

Ce procès met en lumière les conflits entre les créateurs de contenus et les entreprises d’IA. Les plaignants insistent sur leur droit à une rémunération pour l’utilisation de leurs travaux.

L’issue de ce procès pourrait établir des précédents juridiques importants pour l’entraînement des modèles d’IA. De plus, elle pourrait influencer les relations futures entre les éditeurs et les entreprises technologiques. OpenAI devra trouver un équilibre entre innovation et respect des droits des créateurs pour préserver sa crédibilité.

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