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Volant à 52 km/h, le canard a été flashé par un radar automatique. L’image, aussi nette qu’un portrait, prouve que l’appareil ne plaisante pas — même avec un oiseau.
Le 13 avril 2025, à Köniz, près de Berne en Suisse – un radar automatique flasha en plein vol un canard en excès de vitesse. Cette technologie est conçue pour contrôler la vitesse des véhicules dans une zone limitée à 30 km/h. L’image, nette et parfaitement cadrée, témoigne à la fois de la surprenante performance du volatile et de la précision du système.
Capture en plein délit de vol
Les radars automatiques s’appuient sur des capteurs LIDAR et des algorithmes sophistiqués pour mesurer la vitesse en un éclair.
À Köniz, l’un d’eux a repéré un canard colvert avec la même précision qu’il aurait utilisé pour traquer une moto. Les données, traitées par un logiciel, ont confirmé l’infraction avec une exactitude chirurgicale.
On ne s’attendait pas à un tel contrevenant. Mais une chose est sûre, le passage de ce vilain canard a démontré la fiabilité des capteurs et du traitement d’image du radar.
Une bonne nouvelle pour la municipalité, qui peut désormais compter sur ses radars… même pour surveiller les oiseaux trop pressés.
Un autre canard récidiviste dans les archives
On ne ferait pas tout un plat pour un canard flashé en excès de vitesse, mais cette anecdote réserve une coïncidence surprenante. Sept ans plus tôt, le 13 avril 2018, un autre canard avait été surpris au même endroit, à la même vitesse de 52 km/h.
Le même récidiviste à plumes ? Peu probable, mais pas totalement exclu. La municipalité a pris la situation avec humour, mais cela n’a pas empêché les spéculations. Certains internautes ont évoqué un possible canular ou une manipulation d’image, rapidement démentie par les autorités.
Celles-ci ont effectivement expliqué que les radars sont calibrés chaque année par l’Institut fédéral suisse de métrologie. Ce protocole garantit ainsi l’intégrité des photographies, qui sont scellées pour éviter toute falsification.
Pour la commune de Köniz, cet épisode reste une anecdote amusante, sans aucune conséquence juridique pour l’oiseau flashé.
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