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Ballon espion chinois aux États-Unis : tout savoir sur le scandale diplomatique

Le débat politique et diplomatique autour de l’abattage d’un présumé ballon espion chinois sur l’océan Atlantique s’intensifie. Les États-Unis sont confrontés à des défis logistiques pour s’occuper des débris et enquêter sur les activités potentiellement dangereuses du ballon.

Un ballon espion chinois a été intercepté par des forces américaines sur le territoire du pays samedi dernier. Les autorités américaines ont accusé la chine d’espionnage et de violation de l’espace aérien national. Par conséquent, les forces armées américaines ont décidé d’abattre l’objet volant lorsque celui-ci a atteint l’océan Atlantique. Toutefois, la Chine a nié ces accusations, déclarant que le ballon n’avait pas pénétré illicitement dans l’espace aérien américain. De plus, le gouvernement chinois affirme qu’il s’agissait en fait d’un dirigeable métrologie utilisé pour recueillir des données scientifiques.

Ballon espion : un alternatif aux satellites

Le weekend dernier, les forces armées américaines ont abattu un ballon de surveillance chinois soupçonné d’espionnage. D’après son apparence, cet aéronef ressemble à un ballon-sonde météo ordinaire. Cependant,  les experts affirment que sa charge utile comporte une technologie électronique pour la surveillance. De plus, cette charge inclut un système de panneaux solaires pour alimenter l’équipement.

Les ballons de surveillance ont servi en tant qu’appareil d’espionnage depuis la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. Malgré la technologie moderne de satellites, certains pays continuent à investir dans ce genre de surveillance. 

Selon un expert, William Kim, les ballons de surveillance peuvent sembler dépassés en raison de la technologie satellitaire. Cependant, ces ballons sont encore utilisés pour la collecte de données et les projets d’expérimentation se multiplient.

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Des défis à la neutralisation du ballon de surveillance

Le gouvernement américain avait des réserves quant à la neutralisation du ballon pour des considérations de sécurité au sol. La taille du champ de débris qui a été produit après l’opération soutient ces préoccupations. D’autant plus que les ballons fonctionnant à l’hélium ne sont pas si facilement abattables.

Les membres du Parti Républicain ont pourtant appelé le Président Biden à détruire l’un de ces appareils ce week-end. Cependant, selon un expert en la matière, il n’est pas si simple de les faire tomber en tirant dessus. Les ballons héliportés ne peuvent pas brûler comme un dirigeable ordinaire.

Finalement, le gouvernement américain a décidé de neutraliser l’objet volant à coup de missile lors de sa sortie dans l’Océan Atlantique. Actuellement, les débris se situent à environ 47 pieds dans l’océan et devraient être facilement récupérables. Cependant, le délai spécifique pour la récupération n’a pas été annoncé à ce jour.

Les républicains critiquent la décision tardive du gouvernement américain

Des sources affirment que les républicains de la Chambre des représentants pourraient adopter une résolution cette semaine. Cette décision vise à critiquer la gestion de l’administration Biden concernant un ballon de surveillance suspecté d’espionnage. Elle pourrait être votée mardi, alors que le Président Biden prononcera le discours sur le sujet depuis le Capitole américain.

Des membres du Parti Républicain ont exprimé leur préoccupation quant à la présence d’un tel appareil au-dessus du territoire américain. Mike Gallagher, représentant du GOP du Wisconsin, a déclaré que laisser un ballon de surveillance chinois flotter au-dessus du pays serait comme inviter un voleur chez soi. De plus, le chef de la minorité du Sénat, Mitch McConnell, a considéré que la décision tardive de l’administration de tirer sur le ballon espion était insuffisante et a déploré que la Chine puisse se moquer de l’espace aérien américain.

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Ballon espion chinois : une menace pour la sécurité américaine ?

Le ballon espion présumé de la Chine a été abattu récemment au large de la Caroline du Sud. Selon le département d’État, l’aéronef était équipé de plusieurs antennes, ainsi que d’autres dispositifs utilisés pour la surveillance du renseignement. Les autorités américaines estiment que la République Populaire de Chine (PRC) a utilisé cet objet pour collecter des informations. 

Le ballon a été récupéré de la mer et il se trouve maintenant dans un laboratoire du FBI pour des analyses. Les responsables ont déclaré que la Chine pouvait avoir reçu des informations de renseignement grâce à la technologie équipée sur l’appareil. En effet, ce dernier peut collecter des communications et des données via un satellite. 

Selon les études du FBI, le ballon espion aurait commencé son voyage en Alaska et au Canada et se serait dirigé vers le Montana. Dans sa trajectoire, il est passé pendant un moment au-dessus d’un site de missiles nucléaires et d’une base militaire.

« Si vous tracez un X à chaque endroit où se trouvent nos sites sensibles, vous les placerez tous le long de cette trajectoire », a déclaré le représentant Mike Turner, président républicain de la commission du renseignement de la Chambre des représentants.

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Les tensions entre les États-Unis et la Chine s’intensifient

Au départ, les autorités chinoises ont prétendu que le ballon avait été utilisé pour des fins météorologiques et qu’il avait dévié de sa trajectoire. Cependant, des sources proches de l’affaire ont révélé que l’aéronef avait été déployé en secret. Les conclusions du FBI ont renforcé ces tensions. 

Des sources proches de l’affaire ont révélé que l’appareil avait été déployé sans l’autorisation du président Xi Jinping. Toutefois, ce que la Chine cherchait à obtenir reste encore sans réponse. Selon un responsable du département d’État, la Chine a utilisé des ballons de surveillance pour survoler plus de 40 pays sur cinq continents.

Par ailleurs, la secrétaire d’État adjointe, Wendy Sherman, a souligné lors d’une audition du Sénat que cet acte crée un précédent pour la Chine. La situation montre également que Pékin n’est pas déterminée à maintenir des relations pacifiques. Selon Sherman, « cet acte irresponsable met en évidence ce que nous savons depuis longtemps: la RPC devient de plus en plus répressive à l’intérieur et plus agressive à l’extérieur ».

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