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Mandiant, une filiale de Google annonce dans un rapport, mercredi 17 avril, le danger que représente Sandworm. Ce groupe de hackers informatiques lié aux renseignements russes effectue depuis des années des actions malveillantes, dont des cyberattaques qui peuvent avoir une grave conséquence.
Une filiale de Google spécialisée en cybersécurité, Mandiant vient de découvrir Une nouvelle menace croissante . Il s'agit d'un groupe de pirates qui œuvre en étroite collaboration avec les renseignements russes. Mandiant a repéré ce groupe de hackers réaliser des opérations malintentionnées dans des endroits stratégiques économiques, politiques et militaires à travers le monde.
Sandworm, un groupe qui œuvre à travers le monde
Les pirates russes ciblent particulièrement des zones du monde entier perçues comme des points chauds dans plusieurs domaines. « Nous avons observé le groupe mener des opérations d'espionnage en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Amérique latine » d'après le rapport de Mandiant. « Avec un nombre record de personnes participant à des élections nationales en 2024, les antécédents de Sandworm en matière de tentatives d'ingérence dans les processus démocratiques augmentent encore la gravité de la menace que le groupe peut représenter à court terme. », souligne-t-elle.
Cyberattaques russes : des acteurs majeurs dans tous types d'opérations d'espionnage
Lors de la dernière élection présidentielle de 2016 aux États-Unis qui a aidé Donald Trump à accéder à la Maison Blanche, 12 officiers du renseignement militaire russe ont été accusés d'ingérence d'après le FBI.
Ce célèbre républicain tente à nouveau de gagner l'élection cette année, après avoir échoué en 2020. Le groupe de hackers russes a visé de nombreuses fois les institutions électorales occidentales, notamment celles des pays membres et les aspirants membres de l'OTAN, selon toujours Mandiant.
Les responsables de ces cyberattaques russes ont « tenté d'interférer avec les processus démocratiques dans certains pays en divulguant des informations politiquement sensibles et en déployant des logiciels malveillants pour accéder aux systèmes électoraux et fausser les données électorales », informe Mandiant.
D'après les chercheurs, l'armée russe a eu recours au service de groupe de pirates dans le cadre de la guerre entre le pays contre l'Ukraine. Ils attestent que Sandworm « est activement engagée dans toute la gamme des opérations d'espionnage, d'attaque et d'influence ». D'ailleurs, l'Ukraine avait prévenu qu'elle a pu détourner une cyberattaque russe complotée par Sandworm. Cette attaque avait pour cible les plus grandes installations énergétiques de l'Ukraine.
« Nous estimons avec une grande confiance que (Sandworm) est considéré par le Kremlin comme un instrument de pouvoir agile, capable de servir les intérêts nationaux et les ambitions de la Russie, y compris les efforts visant à saper les processus démocratiques dans le monde entier », affirme les chercheurs pour conclure l'alerte. Alors que les activités de ce groupe de hackers impliquent également les tentatives d'influencer les élections ou encore les vindictes à l'encontre des organismes sportifs internationaux dans les débats sur le dopage des athlètes, le rapport affirme « qu'il n'y a pas de limite aux impulsions nationalistes ».
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