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Le réalisateur Alex Proyas, à qui l’on doit le film culte « I, Robot » avec Will Smith, accuse Elon Musk de s’être inspiré sans autorisation de son œuvre. Sur Twitter, Proyas a exprimé son mécontentement à travers un message acerbe.
Dans son tweet, Alex Proyas interpelle directement le milliardaire avec humour : « Puis-je récupérer mes créations, s’il te plaît ? ». Le réalisateur y joint des images du film juxtaposées aux concepts Tesla dévoilés lors de l’événement « We, Robot ». Bien que les robots Optimus ne soient pas des copies exactes des androïdes du film, les taxis autonomes Tesla montrent des similitudes évidentes avec l’esthétique futuriste de « I, Robot ».
L’ironie du titre « We, Robot »
Le choix de ce titre pour l’événement de Tesla semble un clin d’œil direct au film d‘Alex Proyas et met Elon Musk au centre des spéculations. Si Musk n’a pas commenté les accusations, les parallèles sont frappants. Les internautes se demandent si cette ressemblance relève d’un hommage ou d’un plagiat assumé. Ce n’est pas la première fois que les créations du PDG de Tesla suscitent ce type de polémique.
Elon Musk est régulièrement accusé de puiser dans l’univers de la science-fiction pour concevoir ses produits. Avant même le lancement du Cybertruck, certains observateurs avaient relevé sa ressemblance avec les véhicules du film Total Recall (1990).
Le Cybertruck rappelé, un autre clin d’œil involontaire
En avril 2024, Tesla a rappelé 3 878 Cybertrucks à cause d’un problème de pédale d’accélérateur. Ironie du sort, certains y voient une référence accidentelle au titre « Total Recall ». Bien que Musk soit un amateur revendiqué de science-fiction, la frontière entre inspiration et appropriation soulève des questions légitimes.
Elon Musk franchit-il les limites entre inspiration et appropriation excessive de la fiction ? Les accusations d’Alex Proyas ravivent le débat.
Tesla évolue à la frontière de l’imaginaire futuriste et de l’innovation industrielle, mais ces références visuelles soulèvent des questions sur les frontières de la créativité et l’éthique de l’inspiration. Personnellement, je pense que s’inspirer de la science-fiction peut stimuler l’innovation, mais lorsque l’hommage devient trop proche de l’original, il risque de vider l’œuvre de son essence créative.
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