Intel met en place Borealis en guise de test pour son infrastructure exascale Aurora

Le système Borealis, conçu en guise de banc d'essai pour Aurora trouvera sa place dans le Top 500.

Le système Borealis sera dans la course

Récemment, Intel s'est prononcé sur l'élaboration d'un supercalculateur de petite envergure. Lancé à l'intérieur du laboratoire Jones Farm, cette machine a pour objectif de mettre à l'épreuve les différents programmes et serveurs destinés au superordinateur exascale Aurora.

Pour information, Borealis est doté de deux racks. Ces derniers ressemblent, trait pour trait, aux racks que l'on est censé utiliser avec un supercalculateur qui est, à ce jour, en cours de fabrication. Certes, Borealis est loin d'égaler la capacité des plus grands supercalculateurs. Toutefois, ses performances sauront le placer dans le Top 500 des machines les plus rapides jamais créées sur Terre.

Les configurations du nouveau supercalculateur

Selon Robert Wisniewski, un partisan d', ces deux appareils possèderaient effectivement même architecture, en plus d'une même conception. Telle est sa déclaration à HPCwire.

L'interconnexion peut être décrite comme étant une topologie Dragonfly. Celle-ci exploite la mise en réseau HPE Slingshot. Quant au nœud, lui se compose alors de huit cartes réseau HPE Slingshot 11.

En ce qui est des lames, chacune d'entre elles est constituée de six processeurs graphiques Ponte Vecchio Xe-HPC ainsi que de deux puces HBM Sapphire Rapids. On notera que toutes deux sont des processeurs nouvellement créées par Intel.

https://youtu.be/PEM216RRzB4

Le projet Aurora mis sur les bancs des touches

A titre de rappel, la date de lancement prévue initialement pour Aurora était en 2018. Le superordinateur devait ainsi être de 180 pétaflops et équipé des processeurs Xeon Phi qui est toujours une conception Intel. Fortuitement, le déploiement de Phi ne s'est pas passé comme prévu. Son annulation a tout naturellement provoqué le report du projet Aurora. Celui-ci sera ainsi fabriqué en tant que système exascale et avec d'autres processeurs.

Si tout s'est déroulé comme prévu, Aurora serait alors le premier supercalculateur exascale dans le monde, à ce jour. Il serait apte à réaliser plus d'un milliard de milliards de tâches par seconde. Au vu des circonstances, on ne pourra malheureusement pas confirmer tout cela.

Pour Intel, les contraintes sont énormes puisque cela a quasiment annulé le lancement du système. On souligne également un problème important : celui de concevoir des processeurs 7 nm dont on citera Ponte Vecchio.

Ainsi, la nouvelle date de déploiement du supercalculateur est prévue pour mi-2021. Néanmoins, au lieu de la première machine exascale américaine, on verra le supercalculateur Frontier mis en œuvre par le laboratoire national d'Oak Ridge. D'une capacité de 1,5 pétaflops, celui-ci est aujourd'hui en cours de lancement. Il sera ainsi le troisième supercalculateur exascale après les deux systèmes exascales chinois d'une capacité de 1,3 exaflops.

Avec les 3 ans de retard, il est normal d'espérer que Ponte Vecchio surpasse les attentes du public. On s'attend effectivement à ce qu'Aurora atteigne jusqu'à 2,4 exaflops.

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