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Le piratage de jeux vidéos entraîne des pertes financières significatives. Une étude récente montre qu’un jeu cracké peut perdre jusqu’à 20 % de ses revenus dès la première semaine.
Un débat sur l’efficacité des protections comme Denuvo et sur l’impact réel du piratage est ouvert.
Une étude, publiée dans Entertainment Computing, a examiné 86 jeux protégés par Denuvo entre 2014 et 2022. Ces titres, disponibles sur Steam, ont montré que le piratage peut entraîner une baisse significative des ventes, surtout au cours des premières semaines suivant leur lancement.
La recherche montre que Denuvo protège efficacement les jeux durant les 12 premières semaines, période clé où se réalise la majorité des ventes. Un crack apparu rapidement peut entraîner une baisse de revenus allant jusqu’à 20 %.
Denuvo : un bouclier temporaire
L’étude révèle qu’un crack dans les premiers jours affecte fortement les revenus. Toutefois, si le piratage survient après six semaines, la perte se limite à environ 5 %. Après 12 semaines, les ventes deviennent si faibles que l’impact du piratage est presque insignifiant. À ce stade, certains éditeurs retirent Denuvo pour répondre aux critiques des joueurs opposés aux DRM.
Depuis des années, l’impact du piratage des jeux vidéo sur les ventes fait l’objet de vifs débats. Certains considèrent que chaque téléchargement illégal équivaut à une vente perdue, tandis que d’autres soutiennent que les pirates n’auraient jamais acheté le jeu de toute façon. Cette étude apporte des données concrètes à ce débat en montrant que les pertes dues au piratage sont bien réelles, mais que leur ampleur varie selon le moment où le crack devient disponible.
Denuvo, malgré les critiques, devient plus résistant au fil du temps. En 2024, parmi les 28 jeux protégés par ce système, 26 n’avaient pas été piratés 12 semaines après leur sortie. Ce résultat montre que l’efficacité de Denuvo s’améliore, même si le piratage finit par survenir dans la majorité des cas.
Pour les éditeurs, les DRM comme Denuvo sont essentiels pour protéger la période de lancement, où les revenus atteignent leur pic. Sans ces protections, un jeu risque de voir ses ventes chuter dès les premières semaines. Il devient donc nécessaire de recourir à ces solutions pour limiter les pertes. Cependant, je pense qu’il serait pertinent d’explorer d’autres approches afin de mieux concilier protection et la satisfaction des joueurs, qui expriment régulièrement des critiques à l’égard des DRM.
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