des plages et océans sur Mars.

Mars avait jadis des plages et des océans : une preuve vient d’être découverte

Mars détenait autrefois des plages, un passé océanique révélé ! Des images radar du rover Zhurong montrent des traces de rivages ensevelis, suggérant que la planète rouge abritait autrefois de vastes étendues de bleu.

Des lits de rivières asséchés, des calottes glaciaires aux pôles… et maintenant des plages fossilisées sur Mars. Oui, des étendues de sable et des vagues figées, rappelant celles de Pampelonne ou de Deauville ! Si des plages existaient, des océans ou des lacs stables couvraient autrefois la surface martienne. Un climat tempéré et humide aurait alors favorisé l’émergence ou la survie de formes de vie primitives. Cette découverte confirme l’hypothèse d’une ère aqueuse sur Mars. L‘eau liquide s’y écoulait librement il y a des millions d’années.

Des plages figées dans le temps sur Mars

En 2021, le rover chinois Zhurong a atterri dans Planitia d’Utopia, une vaste plaine de l’hémisphère nord martien. Grâce à son radar avancé, il a exploré les sous-sols et révélé des formations rocheuses enfouies ainsi que des dépôts sédimentaires. Un modèle 3D basé sur l’imagerie a permis d’analyser l’orientation des sédiments et d’identifier d’éventuelles interfaces air-eau.

Les analyses ont montré une ressemblance frappante entre les sédiments des plages terrestres et ces strates géologiques de Mars. Ces dépôts de rivage, inclinés vers ce qui aurait été un ancien océan, résultent du mouvement des marées et des vagues, comme sur Terre. Leur structure rappelle les plages, deltas et estuaires terrestres.

Benjamin Cardenas, professeur adjoint de géologie à Penn State et co-auteur de l’étude, souligne : « Cela nous a frappés immédiatement, car cela suggère qu’il y avait des vagues, donc une interface dynamique entre l’air et l’eau. »

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l’IA traque les traces d’un passé humide sur Mars

Les chercheurs ont écarté l’hypothèse de dépôts fluviaux. L’épaisseur et la structure des formations confirment une origine côtière, liée à un vaste réservoir d’eau. Une autre théorie suggère qu’une mer couvrait une grande partie de l’hémisphère nord martien, y compris autour du pôle Nord.

L’intelligence artificielle analyse d’immenses volumes de données martiennes. Elle détecte les structures enfouies et élimine les interférences des instruments. Déjà utilisée pour l’étude des calottes polaires, cette technologie a révélé des minéraux hydratés. Un indice supplémentaire de l’existence de plages d’un passé humide sur Mars. Les chercheurs croisent désormais ces données avec celles de Perseverance pour affiner la chronologie géologique de la planète.

Les littoraux martiens suscitent un vif intérêt. Ces zones, similaires aux environnements où la vie est apparue sur Terre, sont des cibles clés pour la recherche de biosignatures fossiles. Les prochains programmes d’exploration prévoient l’envoi de robots foreurs pour examiner ces dépôts en profondeur. Une analyse isotopique des sédiments pourrait révéler des traces d’activité biologique passée. Une étape cruciale avant de planifier des missions habitées.

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