Le syndicat Alliance annonce que les données personnelles de 500 policiers ont été volées par des hackers et publiées sur le web. Une cyberattaque qui pourrait bien être orchestrée par le mouvement des Gilets Jaunes.
Sur le réseau social Twitter, le syndicat Alliance tire la sonnette d’alarme. » Alerte cyber attaque ! « , publiait ce 10 décembre 2018 le compte officiel de l’organisation.
Selon le communiqué, l’application » permutation » a été prise pour cible par un piratage informatique. Cette application contient les données des adhérents qui demandent à changer d’affection. Contrairement à la base de données regroupant les informations de tous les adhérents, cette application n’est pas chiffrée.
De fait, ce sont environ 500 policiers en attente de permutation qui ont été affectés par cette attaque. Leurs noms, adresses, numéros de téléphone et affectations ont été dérobés et rendus publics sur un forum.
Alliance : les noms et adresses des policiers publiées sur un forum
Alerte cyber attaque !
Notre organisation a été la cible d’un piratage informatique orchestré par les « ANONYMOUS ».
Seule l’application permutation a été attaquée et seuls ses utilisateurs sont concernés.@alliancepolice présente toutes ses excuses à nos collègues.— ALLIANCE PN (@alliancepolice) December 10, 2018
D’après le tweet d’Alliance, il s’agit d’un piratage orchestré par le fameux mouvement des » Anonymous « . Cependant, un représentant de l’organisation a démenti sur Twitter.
Parallèlement, les Gilets Jaunes avaient annoncé que des attaques informatiques seraient organisées contre les institutions et le gouvernement français à partir du 8 décembre 2018. Il est donc fort probable que les hackers soient affiliés à ce mouvement populaire, d’autant que les données ont été publiées avec le mot-clé » # Gilets Jaunes « .
Quoi qu’il en soit, une plainte va être déposée par Alliance. De plus, une enquête a été ouverte par la DGSI pour » entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l’État et en bande organisée, et associations de malfaiteurs en vue de commettre ce délit ».
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