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Kawasaki a récemment surpris tout le monde avec Corleo, une créature mécanique étrange à mi-chemin entre le loup et le cheval. Présenté lors de l’Osaka Kansai Expo, ce robot à quatre pattes vise à repousser les limites de la mobilité tout-terrain, même si son utilité concrète reste floue.
Doté d’un moteur à hydrogène de 150 cm³, Corleo fonctionne sans roues, mais sur quatre membres mécaniques articulés. Kawasaki affirme que cet engin serait capable de franchir des terrains complexes, des pentes abruptes jusqu’aux crevasses gelées.
Une vidéo promotionnelle en images de synthèse montre la machine escaladant des montagnes et bondissant avec agilité. Le résultat est spectaculaire, bien que très éloigné de toute démonstration réelle.
Malgré un prototype grandeur nature exposé, Corleo ne marche pas encore par lui-même. Il se contente d’étirer timidement ses jambes sur un stand, loin des acrobaties vues dans la vidéo. Aucun humain ne l’a encore monté, ce qui pousse les observateurs à douter de sa fonctionnalité actuelle. Comme l’a résumé un internaute sur Reddit : « Cela ressemble à une blague de poisson d’avril tardive. »
Un concept qui fait rêver, mais reste au stade d’idée
À l’heure actuelle, Corleo semble être davantage un objet de communication qu’un produit à usage imminent. Pourtant, l’idée de chevaucher un robot quadrupède évoque des univers de science-fiction comme Horizon ou Star Wars.
Kawasaki n’est pas seul à explorer ce type de machines : Xiaopeng Motors a récemment conçu une « licorne » robotique pour enfants. De son côté, une autre société a mis au point un marcheur géant de la taille d’une minifourgonnette, capable de transporter quatre passagers humains.
Parallèlement à Corleo, Kawasaki a présenté un autre projet futuriste : ALICE, un module de transport intelligent censé repenser les déplacements urbains. L’idée est de proposer des modules interconnectés pouvant désengorger les villes. Là encore, la technologie semble en phase de conception, mais l’ambition de l’entreprise est claire.
Des réactions mitigées, entre fascination et scepticisme
Le projet Corleo suscite autant de fascination que d’incrédulité. Certains admirent l’esthétique de la machine, d’autres pointent son inutilité actuelle. Kawasaki semble vouloir ouvrir la voie à une mobilité inspirée de la nature, mais transformée par l’ingénierie. Reste à savoir si ces robots seront demain des partenaires d’aventure ou de simples vitrines technologiques.
Avec le robot Corleo, Kawasaki rappelle une chose : même les idées les plus farfelues peuvent attirer l’attention, surtout lorsqu’elles galopent à quatre pattes.
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