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Alors qu’on pensait enfin pouvoir qualifier le Covid-19 d’histoire ancienne, un nouveau variant refait surface : le NB.1.8.1. Observé à la loupe par l’Organisation mondiale de la santé, ce petit dernier inquiète les experts.
En Australie, où l’hiver frappe à la porte, cette nouvelle version du virus responsable du Covid profite du froid pour se faire une place de choix dans le paysage. Faut-il s’en inquiéter ? Vous connaîtrez la réponse en lisant cet article !
Voici ce qu’on sait sur ce NB.1.8.1 qui commence à faire frissonner la planète
#COVID is still around and a risk to vulnerable people. What are the symptoms in 2025? And how long does it last?
— APPRISE (@APPRISE_network) May 15, 2025
By Associate Professor Meru Sheel – @merusheelhttps://t.co/PK5oIhc6bW pic.twitter.com/9vRNX3Qklp
Le NB.1.8.1 n’est pas un inconnu total. Il s’agit d’une sous-lignée d’Omicron, issue de la variante recombinante XDV. C’est trop de termes techniques j’imagine. Alors, je me permets de traduire.
Pour faire simple, le variant Omicron est apparu en novembre 2021, en Afrique australe. C’est une version mutée du virus SARS-CoV-2, celui qui a provoqué la pandémie début 2020. Beaucoup plus transmissible mais généralement moins virulente que les précédents.
Depuis son apparition, Omicron a engendré plusieurs sous-variants, dont le NB.1.8.1, celui dont on parle aujourd’hui. Il a été repéré pour la première fois en janvier 2025.
Actuellement, ce petit nouveau progresse tellement qu’il a attiré l’attention des experts. Dans certaines régions, comme l’État de Victoria, il représentait déjà plus de 40 % des cas analysés début mai.
À Perth, la surveillance des eaux usées a révélé que NB.1.8.1 y était devenu le variant dominant. Et ce n’est pas qu’en Australie. Au niveau mondial, sa présence grimpe en flèche.
Fin avril 2025, il représentait 10,7 % des séquences soumises à l’échelle internationale, contre à peine 2,5 % un mois plus tôt. En Asie, il mène même la danse, notamment à Hong Kong et en Chine, où il dominait déjà à la fin avril.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a ainsi récemment classé parmi les variants « sous surveillance ».
Prenez soin de vous !
Faites très bien attention à votre santé car comme les autres Omicron, le NB.1.8.1 porte plusieurs mutations sur sa protéine Spike. La fameuse clé qui lui permet d’entrer dans nos cellules via les récepteurs cellulaires ACE2.
Une étude préliminaire a d’ailleurs montré que cette variante possède l’une des affinités les plus élevées avec ce récepteur. Ce qui pourrait la rendre plus efficace pour infecter l’être humain.
En plus, les anticorps des personnes vaccinées ou ayant déjà attrapé le COVID ne sont pas assez efficaces pour le neutraliser. Les résultats suggèrent une réduction de la réponse immunitaire d’environ 1,5 fois par rapport à un autre variant récent, LP.8.1.1.
Cela ne veut pas dire que le vaccin est inutile. Notez-le ! Mais, vu qu’il y a des chances qu’il soit moins performant contre cette nouvelle version du virus, la prudence est de mise.
Côté symptômes, rien de franchement nouveau. Toujours les fatigues, fièvres, toux légère, maux de gorge, douleurs musculaires et parfois les troubles digestifs.
Et réjouissons-nous puisque pour le moment le variant NB.1.8.1 ne semble pas provoquer de forme plus grave. En plus, le rappel actuellement distribué en Australie et dans d’autres pays cible la souche JN.1, dont descend directement NB.1.8.1.
Les experts estiment donc qu’il continue d’offrir une protection solide contre les formes graves de la maladie. Même si, bien entendu, une infection n’est jamais totalement exclue.
Alors, dites-nous ! Avez-vous déjà remarqué ces symptômes chez vos entourages ? Et avez-vous des remèdes de grand-mère contre ? Ou tout ce dont cela vous inspire, c’est de la peur du potentiel retour du Covid ?
À vous la parole dans le commentaire !
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