Steam a récemment fait une annonce qui bouleverse la perception des joueurs : acheter un jeu ne signifie pas en être le propriétaire, mais simplement avoir le droit d’y jouer.
En réponse à une nouvelle réglementation américaine, Valve doit désormais expliciter la nature des achats réalisés sur sa plateforme. Steam a confirmé que nous ne possédons pas vraiment nos jeux. Cette révélation a bouleversé de nombreux joueurs, moi y compris.
En vérité, lorsqu’on achète un jeu via Steam, nous ne recevons qu’une licence d’utilisation à durée limitée. C’est pourquoi cette situation est problématique pour les joueurs.
Steam : une licence d’utilisation plutôt qu’une possession durable
Steam a discrètement modifié sa page d’achat. Un petit encadré est apparu en bas à droite de l’écran. Il explique que l’achat offre une licence d’utilisation pour le produit sur Steam.
Lorsqu’un utilisateur achète un jeu sur Steam, il ne devient pas son propriétaire. En réalité, l’utilisateur reçoit uniquement une licence lui permettant de jouer. Personnellement, je trouve cette pratique particulièrement frustrante.
Cette licence, contrairement à un achat classique, peut être révoquée par la plateforme à tout moment. Cela implique que si Steam choisit de supprimer un jeu de sa plateforme, tous ceux qui l’ont acquis perdront leur accès à ce jeu.
Prenez l’exemple de 2014, lorsque « The Crew », un jeu d’Ubisoft, a été retiré de Steam. À la suite de la fermeture de ses serveurs, les joueurs n’ont plus eu la possibilité d’y jouer. À mon avis, ce genre de situation est vraiment injuste pour les consommateurs.
Par ailleurs, cette situation crée un sentiment d’insécurité pour ceux qui investissent de grosses sommes dans leur collection de jeux.
La loi qui change les règles
Outre cette clarification, Steam a dû rendre cette information publique à cause d’une loi californienne, récemment votée. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a officiellement signé la loi AB 2426. Cette loi contraint les plateformes numériques à clarifier que les achats confèrent aux utilisateurs une licence plutôt qu’un jeu physique.
C’est donc pour se conformer à cette loi que Steam a modifié son contrat d’utilisateur. Cette modification ne se limite pas aux jeux vidéo, mais englobe aussi les films, la musique et d’autres contenus numériques accessibles sur les plateformes.
La loi stipule que pour tout contenu numérique acheté en ligne, les consommateurs doivent être conscients qu’ils n’acquièrent qu’un accès temporaire et non la propriété du produit.
Personnellement, cela me fait réfléchir à l’avenir des achats numériques. Peut-on vraiment se sentir en sécurité en tant qu’utilisateur, sachant qu’à tout moment, tout ce que nous possédons peut disparaître ?
GOG et les alternatives sans DRM
Néanmoins, des solutions existent pour ceux qui souhaitent véritablement posséder leurs jeux. Citons GOG (Good Old Games), une plateforme qui propose des jeux sans DRM. Contrairement à Steam, GOG permet aux utilisateurs de télécharger et installer leurs jeux sans connexion internet.
Les jeux achetés sur GOG ne nécessitent pas l’intervention d’une plateforme pour être joués, garantissant ainsi un accès permanent. Cependant, je trouve dommage que GOG ne propose pas un catalogue aussi vaste que celui de Steam.
En général, les joueurs préfèrent rester sur leur plateforme habituelle pour continuer à bénéficier de fonctionnalités comme les succès, les amis en ligne, ou encore les mises à jour automatiques. Néanmoins, pour ceux qui souhaitent un véritable contrôle sur leurs achats, GOG reste une solution solide.
Et ce n’est pas tout ! Rappelons que même si le catalogue de GOG est moins vaste, on y trouve des titres populaires. Citons par exemple « Baldur’s Gate III », élu jeu de l’année 2023. Alors, pourquoi ne pas se tourner vers ces plateformes ?
À votre avis, vaut-il mieux apprécier la facilité d’accès offerte par Steam ou avoir une propriété réelle sur vos jeux ? Partagez vos opinions dans les commentaires !
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Il ne faut les acheter qu’en promo.