À Wuhan, ville autrefois épicentre d’une pandémie mondiale, une nouvelle forme de chaos s’est installée. Cette fois, ce sont des centaines de robots taxis sans conducteur qui perturbent le quotidien.
Depuis 2022, après avoir obtenu les autorisations nécessaires, Baidu a commencé à déployer sa flotte de véhicules autonomes. La firme a lancé plus de 500 véhicules sous sa marque Apollo Go. Ces taxis, bien qu’innovants, conduisent trop prudemment, ce qui frustre les habitants et provoque des embouteillages sans fin.
En conséquence, ces véhicules peinent à s’intégrer dans une culture de conduite où le non-respect des règles est courant. L’initiative de Baidu a suscité des préoccupations quant à la viabilité de cette technologie et son impact sur le marché du travail.
Les robots taxis de Baidu aggravent les embouteillages
Les habitants sont exaspérés par ces véhicules lents. D’un autre côté, ces taxis autonomes sont censés représenter l’avenir. Mais pour l’instant, ils créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent. Les embouteillages sont devenus monnaie courante.
Malheureusement, cela rend les déplacements en ville encore plus compliqués qu’avant. Les habitants, habitués à une circulation plus fluide, trouvent la situation intolérable.
Chaque robot taxi de Baidu dispose de douze caméras et plusieurs capteurs avancés. En effet, ils sont programmés pour suivre strictement le code de la route.
Toutefois, dans une ville où les conducteurs humains prennent fréquemment des risques calculés, cette approche rigide entraîne des embouteillages monstres. Les habitants, exaspérés, doivent subir ces véhicules lents et prudents.
La situation devient de plus en plus chaotique. Dès lors, les déplacements en ville deviennent un cauchemar.
La prudence excessive des robots taxis de Baidu est une cause majeure de ces problèmes. Bien qu’avancés technologiquement, les véhicules peinent à s’adapter à la réalité du terrain. Par conséquent, les embouteillages, autrefois rares, sont désormais quotidiens.
L’impact économique sur les chauffeurs locaux
Et le pire, l’essor des robots taxis perturbe grandement les chauffeurs traditionnels. Car oui, beaucoup redoutent la perte imminente de leur emploi, balayé par cette vague technologique.
À cause de ses tarifs compétitifs, Baidu attire de nombreux clients. Mais cette politique tarifaire met en danger la survie des chauffeurs. Zhiwei Zhang, économiste chez Pinpoint Asset Management exprime : « C’est impressionnant de voir les robots taxis prendre vie ».
Pourtant, trouver un équilibre entre l’innovation technologique et la stabilité de l’emploi reste un défi. À Wuhan, les chauffeurs de taxi sont très inquiets pour leur futur. Avant, ils avaient des clients fidèles. Maintenant, les robots taxis sont une vraie menace pour eux.
Avec les prix bas de Baidu qui attirent toujours plus de clients, les revenus des chauffeurs baissent. Pour tenir le coup, ils doivent vite s’adapter à ce changement.
Les problèmes de robots taxis sont-ils spécifiques à la Chine ?
Pour information, Wuhan n’est pas la seule à naviguer à travers ces eaux tumultueuses. Aux États-Unis, par exemple, des pionniers comme Waymo, d’Alphabet, et Cruise, de General Motors, rencontrent des turbulences similaires.
Leurs voitures autonomes tentent de maîtriser les rues labyrinthiques des villes, où, malheureusement, leur logique souvent contredit notre intuition humaine. Les incidents avec des robots taxis s’accumulent, exposant les faiblesses criantes de cette technologie.
En Californie, les mêmes problèmes émergent avec les robots taxis de Cruise. Ces véhicules manifestent parfois des réactions que nous percevons comme illogiques ou inappropriées. Ils peuvent, sans le vouloir, obstruer le passage des secours, par exemple.
En ce sens, la coexistence sur les routes entre machines et humains semble semée d’embûches. Pendant ce temps, avec un marché automobile en plein essor, la Chine se prépare à affronter des défis encore plus grands pour harmoniser ces divergences.
Bien sûr, les robots taxis compliquent les déplacements et menacent les chauffeurs à Wuhan. Alors, d’après vous, comment peut-on améliorer cette technologie ? Quelles solutions suggérez-vous pour les chauffeurs ?
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