Selon un rapport de Bloomberg, Microsoft travaille sur ses propres processeurs Arm pour les serveurs de son datacenter. Le géant de Redmond envisagerait aussi d’utiliser une autre puce qui alimenterait déjà certains appareils de la gamme Surface.
Un projet de longue date
Beaucoup pensent que cette décision de Microsoft est calquée sur la récente décision d’Apple de déployer son propre processeur M1 basé sur Arm. Et pourtant, Microsoft et Qualcomm s’étaient déjà associés depuis 2019 sur la puce Arm de Microsoft du Surface Pro X d’origine. Le Pro X 2 utilise le SQ2 puce qui est une variante de la puce Snapdragon 8cx de Qualcomm sans 5G.
Microsoft utilise Arm dans les serveurs. La société avait déjà travaillé avec Qualcomm et Caviium, avec Intel et AMD sur Project Olympus. Ceci dans le cadre de la conception de matériel cloud de nouvelle génération de Microsoft qu’il fournissait à l’Open Comput Project. En 2017, Microsoft a également annoncé qu’il s’était associé avec plusieurs fournisseurs Arm, y compris Qualcomm et Cavium pour faire exécuter Arm par Windows Server, mais uniquement pour son propre datacenter interne.
Une technologie à usage interne uniquement
Depuis 2017, Microsoft a toujours soutenu que Windows Server sur Arm ne sera pas disponible en externe pour les partenaires et les clients. Les responsables ont déclaré que la technologie était à usage interne uniquement, à des fins d’évaluation des services Azure sur les serveurs Arm.
Ils ont néanmoins noté à l’époque que les serveurs Arm étaient bons pour les applications cloud internes telles que la recherche et l’indexation, le stockage, les bases de données, le big data et les charges de travail d’apprentissage automatique.
Le silicium, un élément fondamental de la technologie
Le silicium est un élément fondamental de la technologie. Microsoft continue d’investir dans ses propres conception, fabrication et outils. En parallèle, l’entreprise encourage et renforce les partenariats avec un large éventail de fournisseurs de puces. Tout cela suscite des questions. Microsoft continuera-t-il à n’utiliser les serveurs Arm uniquement à des fins de test en interne ?
Est-ce que la société va bientôt commencer à utiliser des serveurs Arm dans les datacenters Azure pour exécuter des services Azure, nouveaux ou existants ? Par ailleurs, l’entreprise pourrait-elle bientôt suivre les traces de Gravitron d’AWS en mettant ses propres cœurs Arm personnalisés à la disposition de ses clients cloud ? Enfin, est-ce que l’entreprise prévoit de fournir des instances Apple M1 aux clients dans Azure comme AWS ?
Toujours en quête de nouvelles solutions
Microsoft cherche constamment de nouvelles solutions matérielles et logicielles pour répondre à ses besoins et à la demande de ses clients. L’équipe Azure New Technology (ANT) prévoit déjà les futures technologies Cloud, tant matérielles que logicielles. Et Microsoft confirme l’usage de ces puces Arm dans son datacenter, à l’instar du développement et le déploiement de serveurs ARM 64 bits.
Il s’agit d’un effort pluriannuel qui consiste en des partenariats approfondis avec plusieurs sociétés de silicium, y compris la collaboration sur les futures conceptions matérielles et l’activation logicielle. Microsoft souligne son expertise technique approfondie dans le silicium, les systèmes, les systèmes d’exploitation (Windows et Linux) et les piles d’applications.
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