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Google veut créer une ville connectée reposant sur le Big Data

Après internet, les objets connectés ou encore les smartphones, cherche à se lancer dans l’urbanisme et l’immobilier. La division Sidewalks Labs d’Alphabet a récemment signé un accord avec la ville de Toronto pour créer un quartier entièrement connecté reposant sur le pour assurer le bien-être de ses habitants. 

En octobre 2016, Google annonçait sa volonté de créer une ville connectée de type Smart City. Plus précisément, c’est Sidewalks Labs, la division spécialisée dans l’innovation urbaine de la maison-mère de Google Alphabet, qui dévoilait son projet de transformer 16 communes américaines en smart cities. En cette fin d’année 2017, un contrat vient d’être signé avec la ville de Toronto pour transformer 332 hectares de terrain en un district connecté.

Google : une ville entièrement connectée pour un développement millimétré

Bien évidemment, ce projet soulève plusieurs questions. Très peu de détails ont été communiqués. Concrètement, l’objectif de Sidewalks Labs serait de développer un système de connectivité omniprésente. Les habitants du quartier seraient connectés en permanence, ce qui permettrait de collecter des données sur chacun de leurs faits et gestes, de leurs habitudes et de leur comportement.

Ainsi, le développement de la ville pourrait être minutieusement contrôlé et planifié pour répondre aux besoins et aux attentes des citoyens. En somme, il s’agirait de la première ville basée sur le Big Data. 

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Google peut-il vraiment créer une ville ?

Reste à savoir si ce projet est vraiment réalisable. De toute évidence, un tel projet déployé au sein d’une immense métropole comme Toronto engendrera des déplacements, des disruptions et autres complications inévitables.

D’ailleurs, Sidewalk Labs n’a pas encore détaillé comment son projet serait mis en œuvre dans la pratique. Même pour une entreprise aux ressources illimitées comme Alphabet, la tâche semble difficile.

Google et à la conquête de l’urbanisme et de l’immobilier

Quoi qu’il en soit, l’urbanisme et l’immobilier se présentent définitivement comme la prochaine étape pour la Silicon Valley. En juillet 2017, Facebook a annoncé son intention de créer un ensemble de 1500 logements sociaux à Menlo Park, dans la Silicon Valley. De même, en 2018, Xavier Niel compte créer 100 appartements pour héberger 600 entrepreneurs. De son côté, WeWork a levé 760 millions de dollars pour développer ses propres immeubles.

Aux yeux de Brandon Weber, CPO de VTS, il ne s’agit que d’un début. Selon lui, il est probable que Google et Facebook considèrent bientôt le secteur de l’immobilier comme une agrégation de données commercialisable. S’en suivrait la construction de millions de mètres carrés de propriétés basées sur le Big Data. Nul doute que la technologie permettra à ces géants de régner en maître sur l’industrie. Les ténors actuels de l’immobilier seront rapidement éclipsés.

Pour éviter ce bouleversement, les développeurs immobiliers doivent accepter et embrasser les avancées technologiques. Cette acceptation ne peut se traduire que par des investissements colossaux permettant de se mettre à niveau. Cependant, c’est la seule alternative à l’obsolescence. Pour plus d’informations sur le sujet, consultez notre dossier sur la façon dont le Big Data transforme l’immobilier.

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