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GAFAM : qu’est-ce que c’est, et comment dominent-ils le monde grâce au Big Data

Les GAFAM : , , , Amazon et . Aussi appelés  » Big Five « , ces cinq géants de la technologie dominent aujourd’hui le monde grâce au Big Data. Comment ces entreprises sont-elles devenues plus puissantes que les gouvernements. Que font-elles de vos données, et comment l’Union européenne se débat-elle contre ce nouvel impérialisme ? Découvrez tout ce que vous devez savoir à travers notre dossier complet…

Durant des siècles, des millénaires, le monde était dirigé par les gouvernements. Encore aujourd’hui, les dirigeants politiques sont considérés par la plupart comme la plus haute sphère du pouvoir.

Pourtant, en réalité, les géants de la technologie ne cessent de gagner en influence. À l’ère où le web, les smartphones et les réseaux sociaux sont omniprésents dans nos vies, les titans du digital font la pluie et le beau temps.

Assises sur des montagnes de données, ces entreprises érigent peu à peu ce dont tous les plus grands leaders ont jadis rêvé : un empire mondial. Il couvre toute la planète et s’étendant jusqu’aux contrées les plus reculées.

Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) fascinent, émerveillent, inquiètent, et font trembler les plus grandes grandes puissances mondiales. Découvrez comment les  » big 5  » dominent la Terre grâce à l’IA et au Big Data.

Qu’est-ce que les GAFAM ?

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L’acronyme GAFAM désigne les cinq plus grandes entreprises technologiques américaines : Google, Apple, Facebook (désormais ), Amazon et Microsoft. Ensemble, ces entreprises représentent une force économique et technologique majeure à l’échelle mondiale.

En 2024, la capitalisation boursière combinée de ces géants dépasse les 8 trillions de dollars, faisant d’eux les entreprises les plus influentes du secteur technologique. Elles dominent les marchés des moteurs de recherche, des réseaux sociaux, l’e-commerce, les systèmes d’exploitation.

  • Apple, fondée en 1976 et introduite en bourse en 1980, est le plus ancien membre des GAFAM.
  • Microsoft, qui a suivi en 1986, est connu pour ses logiciels, ses services . En outre, il domine le marché des systèmes d’exploitation.
  • Amazon, fondée en 1994 et cotée en bourse en 1997, est devenue le leader mondial du commerce en ligne.
  • Google, introduite en bourse en 2004, domine le marché des moteurs de recherche et de la publicité en ligne.
  • Enfin, Facebook, devenu Meta en 2021, a été introduit en bourse en 2012. Il se concentre désormais sur le développement du métavers et des réseaux sociaux.

Les GAFAM ne se contentent plus de leur domaine d’origine et investissent massivement dans des secteurs. Notamment l’intelligence artificielle, le cloud computing, la réalité virtuelle et augmentée, et l’internet des objets. Leur influence s’étend bien au-delà du domaine technologique, façonnant l’économie mondiale et influençant même les politiques publiques.

GAFAM vs FAANG, NATU, BATX…

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L’acronyme FAANG désigne cinq entreprises américaines majeures du secteur technologique : Facebook (devenu Meta), Apple, Amazon, et Google (désormais Alphabet). Ce groupe a été formé pour refléter l’ascension fulgurante de Netflix dans le domaine du contenu multimédia et du streaming; Il remplace Microsoft qui faisait partie des GAFAM.

Contrairement aux autres membres du groupe, Netflix est focalisé sur les services grand public et la production de contenu multimédia. Or les autres entreprises sont davantage axées sur les technologies, le Cloud Computing, et les systèmes d’exploitation.

Par ailleurs, d’autres acronymes ont émergé pour désigner des groupes d’entreprises technologiques ayant un impact disruptif. Par exemple, le groupe NATU réunit Netflix, Airbnb, et Uber. Il représente en fait les acteurs récents qui transforment leurs industries respectives avec des modèles économiques novateurs.

En Chine, l’équivalent des GAFAM est désigné par l’acronyme BATX, regroupant Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi. Ces entreprises dominent le marché technologique chinois et rivalisent avec leurs homologues américaines sur la scène mondiale. Notamment dans les domaines du commerce en ligne, des services financiers, des réseaux sociaux, et des technologies de l’intelligence artificielle.

Les GAFAM et le pouvoir

Les GAFAM (Google, Apple, Facebook devenu Meta, Amazon et Microsoft) dominent l’économie numérique mondiale. Ils exercent une influence sans précédent grâce à leur capitalisation boursière combinée, qui dépasse aujourd’hui 8 000 milliards de dollars. Leur pouvoir réside dans leur capacité à façonner l’avenir technologique et économique à travers leur produits et services. Notamment le cloud computing, l’intelligence artificielle, le commerce électronique, les systèmes d’exploitation, et les réseaux sociaux.

Chaque innovation renforce leur hégémonie, consolidant ainsi leur position sur des marchés stratégiques. Amazon, par exemple, est le leader incontesté du commerce électronique et domine le cloud avec AWS. Quant à Apple, il continue de régner sur le marché des appareils électroniques de luxe. Microsoft, quant à lui, conserve une position forte dans le secteur des logiciels et du cloud avec Azure.

Google et Meta dominent le secteur publicitaire en ligne grâce à des plateformes telles que YouTube, Search et Facebook. Leur mainmise sur les données utilisateurs leur permet d’affiner leurs algorithmes publicitaires et d’accroître leurs revenus. Cependant, cette concentration de pouvoir suscite des préoccupations croissantes en matière de confidentialité, d’antitrust et d’influence politique. Cela pousse les régulateurs du monde entier, en particulier en Europe, à renforcer les législations pour encadrer leurs pratiques.

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Un empire bâti sur des centaines d’acquisitions

Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ont bâti leur hégémonie en grande partie grâce à des acquisitions stratégiques. Ils ont étendu leurs activités au-delà de leurs secteurs d’origine en absorbant des centaines de startups et d’entreprises établies.

Amazon : diversification au-delà du e-commerce

Initialement centrée sur la vente de livres en ligne, Amazon est devenue une plateforme de commerce électronique de premier plan. Et ce grâce à des acquisitions pour renforcer sa présence dans le secteur des objets connectés (IoT). Notamment le rachat de Zappos, Whole Foods Market (13,7 milliards de dollars), et Ring. L’entreprise a également dominé le marché du cloud computing avec plateforme AWS, en acquérant Aleks et Elemental Technologies.

Apple : de l’Automatisation à la Santé

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Apple a largement investi dans l’intelligence artificielle et les technologies de santé. Siri, l’assistant virtuel, a été acquis en 2010, suivi de nombreuses autres acquisitions comme Turi, une entreprise d’IA spécialisée en machine learning. Sans oublier Beddit, un start up dans le domaine du suivi du sommeil. La firme investit également dans les services de streaming. Elle a acquis Beats pour 3 milliards de dollars, facilitant la création d’Apple Music.

Google : maître de l’IA et du Cloud

Google a construit son empire en diversifiant ses activités. L’acquisition d’Android en 2005 pour seulement 50 millions de dollars a été un pari gagnant. Google a aussi renforcé sa position dans le secteur de l’IA avec le rachat de DeepMind en 2014 et dans le cloud avec Alooma et Looker en 2019.

Facebook (Meta) : domination des réseaux sociaux et de la VR

Meta (anciennement Facebook) s’est imposé comme le leader des réseaux sociaux en achetant Instagram pour 1 milliard de dollars et WhatsApp pour 19 milliards de dollars. La firme investit également massivement dans la réalité virtuelle avec le rachat d’Oculus en 2014.

Microsoft : diversification et IA

Microsoft, avec ses racines dans les systèmes d’exploitation, a diversifié ses activités via l’acquisition de LinkedIn et de GitHub. Ces acquisitions renforcent sa position dans le secteur professionnel et des développeurs, tandis que ses rachats dans l’IA, comme Bonsai et Nuance, montrent son engagement dans les technologies intelligentes.

Conséquences et Controverses

Ces stratégies d’acquisition, bien que permettant l’innovation et l’expansion rapide, suscitent des inquiétudes. Les régulateurs et critiques estiment qu’elles nuisent à la concurrence et freinent l’innovation. Le rapport du House Judiciary Committee de 2020 a dénoncé ces pratiques, mettant en lumière un modèle de « copier, acquérir, tuer » qui consiste à éradiquer toute menace concurrentielle potentielle en rachetant les entreprises avant qu’elles ne puissent rivaliser..

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Comment les GAFAMs influencent le metaverse ?

Les GAFAM Influencent fortement le développement du metaverse en investissant massivement dans des technologies innovantes. Meta, anciennement Facebook, est en tête avec la création d’un « superordinateur » dédié au traitement des données du metaverse et l’intégration des NFT sur ses plateformes, transformant l’interaction sociale en ligne.

Microsoft se concentre sur le metaverse professionnel avec sa plateforme Mesh, facilitant les réunions virtuelles via des avatars réalistes, tout en renforçant sa position dans le jeu vidéo grâce à l’acquisition d’Activision Blizzard.

Apple, de son côté, travaille discrètement sur ses propres dispositifs AR/VR qui pourraient révolutionner l’accès au metaverse pour les consommateurs grâce à des expériences immersives. Google se positionne avec des technologies de réalité augmentée, notamment après l’acquisition de North, tout en explorant le potentiel de YouTube dans les vidéos NFT et les environnements virtuels.

Enfin, Amazon, grâce à AWS, joue un rôle clé dans l’hébergement des infrastructures du metaverse. Sa domination du marché du cloud en fait un partenaire indispensable pour d’autres entreprises souhaitant se développer dans cet univers virtuel. Ensemble, les GAFAM redéfinissent le paysage numérique en façonnant l’avenir du metaverse à travers des innovations stratégiques.

Comment le COVID-19 a-t-il renforcé le pouvoir des GAFAM ?

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Le Big Data a-t-il permis aux GAFAM de devenir plus puissants que les gouvernements ? Cette question se pose aujourd’hui, encore plus après la crise du COVID-19.

Depuis le début de la pandémie, des géants comme Amazon, Facebook, Netflix et Google ont joué un rôle clé. Dans les pays les plus touchés, les citoyens ont ainsi pu rester en contact grâce à eux. Ils ont pu commander des repas et des produits, mais aussi recevoir des informations et des instructions du gouvernement. En France, même la plateforme Doctolib, utilisée pour prendre des rendez-vous de vaccination, s’appuie sur le cloud AWS. Alors jusqu’où leur pouvoir va-t-il s’étendre ?

Ruée vers le e-commerce

En 2017, Amazon a racheté Whole Foods, la plus grande chaîne de supermarchés bio des États-Unis. Ce pari gagnant a été transformé en un véritable exploit par l’émergence du coronavirus. En fait, les Américains confinés se sont massivement tournés vers le commerce électronique.

Selon le rapport du CommerceIQ, du 20 février au 15 mars 2020, les commandes de médicaments contre le rhume ont été multipliées par neuf. Quant aux commandes de nourriture pour chiens, elles ont été multipliées par treize et les ventes de papier toilette et d’essuie-tout ont triplé. Amazon confirme que ses ventes ont atteint les niveaux de la saison de Noël. Ce géant de l’e-commerce a d’ailleurs embauché 100 000 employés supplémentaires pour faire face à l’augmentation de la demande.

Cette ruée vers le commerce électronique a permis à Amazon de recueillir le plus grand nombre de données sur les habitudes d’achat des Américains. Les experts craignent que le titan de Seattle ne s’approche d’un monopole du commerce.

Collecte de données massives

Amazon n’est pas le seul à accumuler des montagnes de données grâce à COVID-19. Près de la moitié de la population mondiale a été confinée pendant des mois. A cet effet, la consommation de contenu multimédia a également explosé. La demande était si forte que Netflix et YouTube (propriété de Google) ont été contraints de réduire temporairement la définition de leurs vidéos. Ainsi, tous les utilisateurs ont pu profiter du streaming.

En quelques semaines seulement, Netflix, Google et Facebook ont récolté des volumes astronomiques de données. Ces entreprises détiennent désormais plus d’informations sur les habitudes et les préférences des consommateurs que les gouvernements.

GAFAM et Big Data : l’oeil de Big Brother vous surveille

Grâce aux vastes volumes de données qu’ils collectent, les GAFAM connaissent sans doute vos secrets les plus intimes. Le site web Security Baron a passé en revue les politiques de confidentialité de Facebook, Google, Apple, Amazon, Microsoft, mais aussi .

Le plus gourmand des  » Big 5  » semble être Facebook. La firme de assemble des informations sur votre travail, vos revenus, vos origines ethniques, votre religion, vos opinions politiques. Ces informations s’ajoutent à des détails personnels comme votre numéro de téléphone, votre adresse email, votre emplacement géographique. Ces données peuvent être exploitées par des publicitaires, et sont aussi très convoitées par les cybercriminels.

En comparaison, Twitter est nettement moins avide. Contrairement à Facebook, Google et Microsoft, le service de microblogging ne collecte pas le nom, le genre ou l’anniversaire de l’utilisateur. Il se contente du numéro de téléphone, de l’adresse email, du fuseau horaire et des vidéos visionnées. C’est peut-être ce qui explique que la firme de Jack Dorsey soit moins rentable…

Microsoft et Google ne sont pas en reste. En fait, l’assistant virtuel Cortana écoute en permanence et que Gmail passe en revue tous vos emails. Google conserve votre historique de navigation, votre activité sur le web ou encore l’historique de vos emplacements géographiques. Autant dire que ces entreprises vous connaissent peut-être mieux que votre propre famille…

Selon Security.org, Google et Facebook sont les deux GAFAM qui collectent le plus de données. Au contraire, Apple et Amazon respectent davantage votre vie privée. Cette différence s’explique par le fait que leurs revenus sont moins directement liés à la publicité.

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GAFAM : acquisitions en matière d’intelligence artificielle 

Les GAFAM (Google, Apple, Facebook/Meta, Amazon, Microsoft) ont massivement investi dans l’intelligence artificielle (IA) via l’acquisition de startups spécialisées, afin d’améliorer leurs services et conquérir de nouveaux marchés. Facebook/Meta, par exemple, a racheté plusieurs entreprises dans le domaine de la vision assistée par ordinateur, telles que Scape Technologies et Mapillary, afin de développer des solutions innovantes comme LiveMaps, qui crée des reproductions virtuelles du monde réel. Ces acquisitions visent à renforcer les capacités de Meta dans les mondes virtuels et le metaverse.

Apple, de son côté, se concentre sur l’amélioration de son assistant vocal Siri. Avec l’acquisition de Voysis en 2020, Apple a optimisé la reconnaissance des langages par Siri, tandis que le rachat d’Inductiv a permis de rectifier automatiquement les erreurs dans les bases de données utilisées par Siri.

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GAFAM : une hégémonie contestée, un château fort assiégé

L’hégémonie des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) suscite de plus en plus de controverses. Leur domination écrasante sur le marché numérique a des conséquences majeures pour les consommateurs, les concurrents, et même l’infrastructure d’internet. En utilisant leur pouvoir économique, ces entreprises éliminent souvent la concurrence, soit en rachetant des startups prometteuses (comme Instagram et WhatsApp par Facebook), soit en promouvant agressivement leurs propres services, à l’image de Google avec son moteur de recherche.

Cette approche monopolistique inquiète les régulateurs et les gouvernements, notamment en Europe, où des sanctions pour pratiques anticoncurrentielles ont déjà été prononcées. Entre 2017 et 2019, la Commission européenne a infligé à Google des amendes cumulées de 8 milliards d’euros. Les GAFAM sont aussi accusés d’utiliser leur influence pour modeler la sphère politique et de collecter massivement des données personnelles, alimentant ainsi des craintes pour la confidentialité des utilisateurs.

De plus, leur structure multinationale leur permet de minimiser leurs impôts, suscitant des critiques pour « optimisation fiscale » en Europe. Malgré ces défis, leur pouvoir reste incontesté, surtout aux États-Unis, où la régulation est moins stricte que dans l’Union européenne.

Pourquoi l’Union européenne lutte-t-elle contre les GAFAM ?

Depuis de nombreuses années,l’Union européenne s’oppose à l’hégémonie des GAFAM. Pour cause, ses principes fondateurs et ses valeurs sont aux antipodes de ces géants de la tech américains.

En effet, l’UE a toujours lutté contre les entreprises tentant d’acquérir un monopole, contre la concurrence déloyale, l’évasion fiscale, ou l’intrusion dans la vie privée des citoyens européens. Il n’est donc pas surprenant que tous les GAFAM fassent l’objet d’enquêtes sur le vieux continent.

Google est critiqué pour son exploitation des données personnelles à des fins de ciblage publicitaire. Dès l’adoption du RGPD, la CNIL lui a infligé une amende record de 50 millions d’euros. L’Europe lui reproche aussi ses pratiques anticoncurrentielles, notamment son abus de position dominante avec l’OS Android. Par le passé, Microsoft avait écopé d’une amende de 2,2 milliards d’euros pour des pratiques similaires avec son OS Windows. Au total, depuis 2010, l’Union européenne a lancé trois enquêtes sur Google et lui a infligé 10 milliards de dollars d’amende.

Apple est généralement plus exemplaire en matière de vie privée et de confidentialité. Toutefois, l’UE s’intéresse de près à ses pratiques en matière  » d’optimisation fiscale « . Il y a encore quelques années, la Pomme exploitait une faille du système fiscale pour alléger ses impôts en Europe et aux États-Unis grâce à l’Irlande.

Facebook est dans le collimateur de Bruxelles quant à la confidentialité des données. La politique de confidentialité de l’entreprise de Mark Zuckerberg est vivement critiquée, et plusieurs recours collectifs ont déjà été lancés. Les nombreuses fuites de données survenues sur le réseau social depuis l’affaire Cambridge Analytica ont ajouté de l’huile sur le feu.

Amazon et Netflix sont critiquées pour placer des restrictions d’un pays à l’autre. Le contenu Netflix ou les produits Amazon ne sont pas disponibles de manière uniforme dans tous les pays, et ceci s’oppose au principe de libre circulation de l’Union européenne.

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Le plan de l’UE pour concurrencer les GAFAM

L’Union européenne (UE) a décidé de réagir face à la domination des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et aux retards technologiques accusés en IA et du Big Data. Ce retard profite aux deux superpuissances, jouissant d’un libre accès aux données des citoyens européens.

Ce sont ces données qui permettent aux GAFAM de croître à un rythme effréné. Ces entreprises data-driven développent des services tels que les réseaux sociaux, les boutiques de e-commerce ou les systèmes d’intelligence artificielle.

En 2020, Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne, a annoncé un plan visant à restaurer la souveraineté technologique du continent. Ce plan stratégique inclut la création d’un marché européen unique des données d’ici 2030, favorisant la libre circulation des données au sein de l’UE. Ce marché permettra aux entreprises locales d’exploiter de vastes volumes de données, les transformant en acteurs majeurs du numérique.

Une autre initiative stratégique de l’UE est l’ouverture des données ou Open Data. Des ensembles de données à haute valeur seront ouverts et pourront être librement réutilisés, tandis qu’une infrastructure Cloud sera développée pour supporter la réutilisation massive des données.

la Commission prévoit d’investir entre 4 et 6 milliards d’euros pour sécuriser cette infrastructure et encourager la réutilisation des données. Le plan comprend également un investissement de 20 milliards d’euros par an dans l’intelligence artificielle (IA), tout en garantissant une IA éthique et traçable, supervisée par des humains pour éviter toute discrimination.

Une structure de gouvernance sera mise en place à l’échelle européenne pour veiller au respect des règles et éviter une fragmentation au sein du bloc des 27. En attendant que le plan de l’Europe soit finalisé, découvrez toutes les alternatives aux GAFAM pour vous libérer de leur emprise…

Les raisons pour démanteler les GAMAF

Démanteler Gamaf offre plus d’opportunités aux petites entreprises. En effet, il a été constaté que Google couvre 92% des requêtes de recherche dans le monde tandis qu’Amazon vend presque tout ce qu’un consommateur peut rechercher. Par conséquent, les propriétaires de petites entreprises n’ont que peu ou pas d’espace sur le marché.

En outre, le rachat de sociétés concurrentes constitue une autre pratique commerciale à laquelle se livrent les gamaf pour protéger leur position dominante. Une façon d’assurer un commerce équitable entre les industries consiste ainsi à les empêcher de pénétrer sur les marchés adjacents.

En outre, de nombreux observateurs estiment que les gamaf cherchent de plus en plus à surveiller et à dicter aux consommateurs ce qu’ils voient et achètent en ligne. Les publicités ciblées de Google ont suscité des réactions similaires. Une fois de plus, une concurrence saine peut résoudre les dilemmes de la vie privée des utilisateurs finaux

Plus le nombre d’acteurs cherchant à offrir des plateformes sécurisées augmente, plus le gamaf se voit contraint de renforcer la confidentialité des données des utilisateurs.

La réglementation de la portée de gamaf peut minimiser la portée et la gravité des cyberattaques contre les systèmes de sécurité nationale. En effet, des pirates russes ont pu accéder aux courriels envoyés par le personnel de l’Administration nationale des télécommunications et de l’information (NTIA) via Microsoft Office 365. Cet incident montre comment il peut ouvrir une porte sur les processus sensibles et les opérations militaires et de renseignement du gouvernement. 

Top des amendes infligées par l’UE aux GAFAM

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Les géants américains de la technologie, souvent regroupés sous l’acronyme GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), ont été confrontés à plusieurs sanctions financières imposées par l’Union européenne pour diverses infractions, notamment des pratiques anticoncurrentielles et des violations de la protection des données. Voici un aperçu des principales amendes infligées :

Microsoft : amendes totalisant plus de 1,6 milliard d’euros

Microsoft a été sanctionné pour abus de position dominante :

  • 2004 : 497 millions d’euros pour avoir refusé de fournir des informations essentielles à ses concurrents et pour avoir lié son lecteur multimédia à son système d’exploitation.
  • 2006 : 280,5 millions d’euros pour non-respect des obligations imposées en 2004.
  • 2008 : 899 millions d’euros pour ne pas avoir respecté les conditions de licence imposées par l’UE.

Apple : 13 milliards d’euros pour avantages fiscaux indus

En août 2016, la Commission européenne a ordonné à Apple de rembourser 13 milliards d’euros à l’Irlande, estimant que les avantages fiscaux accordés constituaient une aide d’État illégale.

Meta (anciennement Facebook) : 110 millions d’euros pour informations trompeuses

En mai 2017, la Commission européenne a infligé une amende de 110 millions d’euros à Facebook pour avoir fourni des informations trompeuses lors de l’acquisition de WhatsApp.
Google : amendes cumulées de plus de 8 milliards d’euros

Google a été sanctionné à plusieurs reprises par l’UE :

  • Juin 2017 : 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante avec son service de comparaison de prix, Google Shopping.
  • Juillet 2018 : 4,34 milliards d’euros pour des pratiques illégales concernant les appareils Android visant à renforcer la position dominante de son moteur de recherche.
  • Mars 2019 : 1,49 milliard d’euros pour des pratiques abusives dans la publicité en ligne via sa plateforme AdSense.

Amazon : 746 millions d’euros pour violation du RGPD

En juillet 2021, Amazon a été condamné à une amende de 746 millions d’euros par le Luxembourg pour non-respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD).

Ces sanctions illustrent la détermination de l’Union européenne à réguler les pratiques des géants du numérique et à garantir une concurrence équitable sur le marché.

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