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« Impossible d’éduquer un enfant sans ChatGPT » : les propos choquants du patron d’OpenAI

Vous croyez qu’aujourd’hui on ne peut plus éduquer les enfants sans ChatGPT ? Sam Altman, lui, est catégorique.

Résumer un texte ou traduire un article, là, on admet qu’il est difficile de se passer de ChatGPT. Mais éduquer un enfant avec lui ? Là, c’est du jamais vu. Sam Altman, PDG d’OpenAI, invité pour sa première apparition dans le Tonight Show, a déclaré qu’il ne voyait pas comment un parent pouvait aujourd’hui élever un bébé sans harceler un chatbot toutes les cinq minutes. Je l’avoue, moi-même je lui demande parfois des conseils sur la santé de ma fille ou même quels goûters lui donner.

Éduquer un enfant avec ChatGPT : plus qu’une tendance

L’utilisation de l’IA dans l’éducation des jeunes enfants explose. Non, ce n’est pas une tendance vague. Il s’agit d’un phénomène bien réel. Des chercheurs alertent depuis des mois sur la dépendance de parents exténués cherchant une réponse rapide. Quitte à poser des questions de santé essentielles à un chatbot non spécialisé.

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Une étude de 2024 menée par une équipe de l’Université du Kansas l’a rappelé. Certaines réponses de ChatGPT aux questions parentales contenaient des erreurs. Parfois petites. Parfois préoccupantes. Et surtout impossibles à distinguer pour des parents stressés et pressés.

Les experts sont unanimes. Ces outils peuvent aider, oui. Mais non, ils ne remplacent pas l’expérience d’un pédiatre ou le jugement d’un parent. L’IA ne connaît pas votre enfant. Ne voit pas son comportement. Ne capte pas le contexte. Et reste entraînée sur un internet où la nuance n’est pas toujours invitée.

Malgré cela, les jeunes familles s’y tournent massivement. Pour comprendre un pleur. Pour déchiffrer une note de pédiatre. Ou encore pour gérer les nuits trop courtes. Bref, éduquer un enfant avec ChatGPT est une tendance révélatrice d’une génération en quête de repères rapides. Toutefois, cela peut basculer si les conseils fournis sont faux ou contradictoires. 

Une phrase choc qui tombe au pire moment pour OpenAI

Le timing, lui, est presque ironique. Au moment où le PDG d’OpenAI plaisante sur sa dépendance à ChatGPT, l’entreprise traverse une période agitée. En effet, avec la concurrence agressive de Google et des investisseurs nerveux face aux milliards engloutis dans la course à l’IA, Altman n’avait absolument pas besoin d’un nouveau bad buzz.

Les réseaux sociaux ne l’ont pas épargné. Certains utilisateurs ont rappelé qu’il a très probablement une nounou à temps plein qui, elle, ne consulte pas ChatGPT pour savoir si un bébé de six mois doit marcher. D’autres l’accusent d’utiliser Fallon pour détourner l’attention des problèmes qui secouent OpenAI.

Le critique Ed Zitron l’a résumé sans détour : « Nous sommes au stade du désespoir. Ils ne savent plus quoi faire. » Au final, la phrase choc d’Altman fait mouche à la télé. Pourtant, dans la vraie vie, elle pose problème. Confier chaque décision pour éduquer un enfant avec ChatGPT, c’est séduisant mais dangereux. À mon sens, minimiser les risques de ces outils dans un domaine sensible comme l’éducation des enfants relève d’une imprudence inquiétante.

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