Une nouvelle cyberattaque vient de frapper l’Assurance Retraite compromettant 370 000 données sensibles. Adresses, numéros de sécurité sociale et montants approximatifs des ressources sont désormais entre les mains des hackers. Et ils les ont mis en vente sur le marché noir.
Assurance Retraite : 370 000 données volées, même les morts ne sont pas à l’abri !
L’Assurance Retraite a annoncé qu’un portail dédié aux prestataires d’action sociale avait été infiltré. Il s’agit d’une plateforme essentielle pour les intervenants de l’organisme. 370 000 données sensibles dont adresses, numéros de sécurité sociale et des informations financières approximatives, leur ont ainsi été volées. Comment les hackers s’y sont pris ? Ils ont usurpé des comptes de prestataires.
Heureusement, aucune information bancaire ni détail sur les prestations versées ni données de carrière des retraités concernés n’a été compromise. Selon la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), la majorité des dossiers volés sont anciens. Certains appartiendraient même à des personnes décédées. Un réconfort léger pour les victimes, mais qui ne saurait apaiser les inquiétudes.
La Cnav a réagi en désactivant immédiatement le portail en question. L’organisme a également informé la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) et déposé une plainte.
Une autre cyberattaque à rajouter à l’affaire Boulanger, Truffaut et Cultura
Certes, aucune des données hypersensibles citées ci-dessous n’a été affectée par l’incident, mais l’affaire reste, tout de même, sérieuse. Apparemment, les dossiers volés ont été découverts sur un forum de revente en ligne. Et ce, aux côtés de données dérobées à d’autres entreprises comme Truffaut, Cultura ou encore Boulanger. (Les même hackers)
Au fait, ce vol de données chez l’Assurance Retraite s’inscrit dans une série de cyberattaques touchant différents secteurs. Ce qui est alarmant ! Et qui sait, ces hackers se préparent peut-être déjà pour leur prochaine cible en ce moment même.
La Cnav affirme que les personnes concernées seront individuellement informées de la situation. La question qui demeure est de savoir si elles se sentiront véritablement protégées après une telle intrusion.
- Partager l'article :