Bien qu’une entreprise renforce sa cybersécurité, une cyberattaque la menace toujours. C’est pour cela qu’une organisation désire apporter une protection maximale à tout ce qu’elle appartient. Outre les appareils, la vie privée en ligne, la famille et le domicile sont des données essentielles en jeu. Alors, ils ont besoin d’une sécurité optimale.
Qu’est-ce qu’une cyberattaque?
Une cyberattaque est une tentative d’accès illégale aux données électroniques stockées sur un ordinateur ou un appareil.
Mais qui peut être à l’origine d’une cyberattaque?
Une cyberattaque est effectuée par des « cybercriminels » qui peuvent être n’importe qui. Il se pourrait que ce soit des fouineurs individuels, ou aussi des opérations cybercriminelles aux groupes parrainés par le gouvernement. En effet, les organisations criminelles, les acteurs étatiques et les particuliers peuvent effectuer une cyberattaque.
Cependant, les menaces potentielles se classent en deux dont les menaces externes et les menaces internes. Les premières incluent notamment les groupes de criminels, les pirates professionnels et les hackers amateurs. Quant aux secondes, elles sont constituées par des utilisateurs qui ont un accès légitime aux actifs de l’entreprise. Elles concernent en général les employés négligents, les employés mécontents (anciens ou actuels), les partenaires, clients, sous-traitants ou fournisseurs ayant accès au système.
Il convient quand même d’expliquer qu’une cyberattaque est différente d’une violation de données. Celle-ci est un type d’incident de sécurité par lequel des informations sont consultées sans autorisation. Il s’agit des numéros de sécurité sociale, des mots de passe ou des numéros de compte financiers. Ces dernières sont ensuite soit vendues soit échangées sur le dark web pour des fins criminels comme le vol d’identité.
Que ciblent les cyberattaquants?
Les données prises ou attaquées par les cyberattaquants diffèrent selon leurs objectifs. Pour l’entreprise, ils peuvent s’en pendre aux données financières, à la liste des clients, aux addresses e-mails et identifiants de connexion. Par ailleurs, ils peuvent également attaquer la propriété intellectuelle comme les secrets commerciaux ou les informations de conceptions de données. L’accès aux services informatiques les intéressent également car il permet d’accepter les paiements financiers.
Pour les clients, ils peuvent toucher ses données financières et ses bases de données. Cela inclue également les informations personnellement identifiables.
Quelles sont les causes d’une cyberattaque?
Les objectifs d’une cyberattaque peuvent être diverses. Il y a ceux qui veulent salir la réputation de l’entreprise ou même de la détruire complètement. Il y a aussi ceux qui veulent atteindre une personne particulière et voler ses données précieuses. Cela dit, ces causes se résument dans ces trois grandes catégories : criminelles, politiques et personnelles.
Une cyberattaque criminelle est réalisée en vue d’un gain financier via le vol d’argent, le vol de données ou la perturbation d’activités. Et c’est le même cas pour une cyberattaque personnelle. Cette dernière est alors provoquée par des employés actuels ou anciens mécontents, par exemple. C’est généralement un acte de vengeance. Par ailleurs, les attaquants politiques cherchent à attirer l’attention. Cette forme d’attaque s’appelle « hacktivisme » et les agresseurs la font expressément savoir au public.
Les cyberattaques touchent des individus et des organisations. Dans d’autres cas, elles ciblent même des groupes ou des gouvernements.
Quels sont les types de cyberattaques les plus connus ?
Les cybercriminels attaquent aujourd’hui avec des outils hyper sophistiqués. Cela dit, cela dépend du type de cyberattaque dont voici les plus courants.
Cheval de Troie de porte dérobée
Un cheval de Troie de porte dérobée crée une vulnérabilité de porte dérobée dans le système de la victime. Elle favorise donc l’obtention d’un contrôle à distance et presque total.
Attaque de script intersite (XSS)
Visant à avoir les informations d’un utilisateur, les attaques XSS insèrent un code malveillant dans un site Web légitime ou un script d’application. JavaScript est en général l’outil que les cyberattaquants emploient. Cependant, certains d’entre eux utilisent aussi Microsoft VCScript, ActiveX et Adobe Flash.
Déni de service (DoS)
Les attaques DoS entravent les réponses aux demandes de service. Conséquemment, la capacité de fonctionnement du système est immensément réduite.
Tunnellisation DNS
Le tunneling DNS est un protocole transactionnel. Il sert notamment à échanger des données d’application.
Logiciels malveillants
Un logiciel malveillant a le rôle de rendre les systèmes infectés inutilisables. Il existe de nombreuses variantes dont la plupart détruisent les données. Ils procèdent en supprimant les fichiers importants qui assurent le bon fonctionnement du système d’exploitation.
Hameçonnage
Une cyberattaque par hameçonnage ou phishing est une tentative de vol des informations d’identification des utilisateurs. Cela peut s’agir également des données sensibles comme les numéros de carte de crédit.
Les agresseurs piègent les utilisateurs avec des e-mails ou des SMS. Ils leur font croire qu’ils sont légitimes, et ce, en usant de faux liens hypertexte. Il est à rappeler que cette pratique est désormais détectable grâce au phishing.
Logiciels de rançon
Les logiciels de rançon sont connu sous l’appellation de rançongiciel ou ransomware. Il s’agit de logiciels malveillants sophistiqués qui profitent des faiblesses du système. Ils utilisent un cryptage véritablement puissant. Alors, ils réussissent facilement à accéder aux données ou fonctionnalités du système et les prend en otage.
Avec les rançongiciels, les cybercriminels revendiquent un paiement contre la liberation du système.
Injection SQL
Une injection SQL (injection de langage de requête structuré) introduit un code malveillant dans les applications sensibles. Par conséquent, celles-ci produisent des résultats de requête de base de données principale. Elles peuvent également exécuter des commandes non demandées par les clients.
Exploit du jour zéro
Les attaques d’exploit zero-day tirent parti de faiblesses matérielles et logicielles inconnues. Les développeurs ne peuvent s’en rendre compte qu’après des jours, des mois ou même des années.
Quelles sont les conséquences?
La survenue et la réussite d’une cyberattaque peut grandement endommager les entreprises. Les effets peuvent être multiples : d’importants temps d’arrêt, des pertes ou manipulation de données. Pour le cas d’une cyberattaque de type rançongiciel, il y a aussi perte d’argent. Malheureusement pour l’entreprise affectée, une cyberattaque peut amener jusqu’à des interruptions de service ou de sérieuses pertes financières.
Comment se protéger contre une cyberattaque?
L’on peut prendre des mesures afin de minimiser les menaces et les risques de cyberattaque. Ces trois étapes sont donc les principales.
Protéger les fichiers et appareils
Tout d’abord, le logiciel devraît toujours être à jour avec la dernière version. Cela concerne à la fois le logiciel de sécurité, le navigateur Web et le système d’exploitation. Les mises à jours empêchent l’accès des cybercriminels en corrigeant les diverses failles de sécurité.
Ensuite, il faut sécuriser les fichiers. Pour ce faire, rien n’équivaut la sauvegarde des documents importants. Chaque entreprise dispose de plusieurs choix comme les disques durs externes, les lecteurs flash ou les services de sauvegarde et dans le cloud.
Puis, le chiffrage d’un appareil est une manière toujours fiable. Seule la personne qui possède la clé de déchiffrement aura accès aux fichiers sensibles sur les appareils. Et ce, que ce soit un ordinateur portable, une tablette ou un smartphone. Et enfin, utiliser l’identification multifactorielle. Aussi connue sous le nom d’authentification à deux facteurs, elle peut empêcher les cybercriminels d’accéder aux différents comptes.
Protéger le réseau sans fil
Il y a deux manières de protéger le réseau sans fil. D’une part, il faut sécuriser le routeur. Et de l’autre, d’utiliser un cryptage fort. Pour l’un, il convient de changer le mot de passe en un nouveau plus indevinable. Les mots de passe par défaut livrés avec certains routeurs sont pour les cybercriminels très facile à deviner. Pour l’autre, l’entreprise doit s’assurer que le routeur offre le cryptage WPA3 ou WPA4. Un cryptage évite la lecture des informations envoyées le réseau par les tiers.
Pratiquer des habitudes intelligentes en matière de cybersécurité
Cybersécurité signifie aussi vigilance maximale. Alors, la première chose à faire est évidemment d’opter pour des mots de passes forts et uniques. A part d’éviter le même mot de passe pour plusieurs comptes, des critères sont idéaux. Ce sont : 12 caractères minimum, incluant des lettres, des chiffres et des symboles spéciaux.
Deuxièmement, l’utilisation de bons antivirus ou d’un VPN efficace comme NordVPN est également un excellent appui. Au fait, un réseau privé virtuel (VPN) contribue à la protection contre les menaces en ligne. Il propose la confidentialité et l’anonymat indispensables pour bénéficier d’un réseau privé en ligne lors des connexions publiques. Et troisièmement, suivre les actualités reste toujours une nécessité pour se préparer à réagir aux cybermenaces.
Et qu’est-ce qu’il faut faire en cas d’attaque?
Bien évidemment, même si vous faites tous les efforts possibles pour se protéger des cyberattaques, ces dernières peuvent toujours arriver. En plus, il est extrêmement difficile de déterminer les effets qu’elles engendrent. Du moins, jusqu’à ce qu’elles se produisent. Il est alors véritablement important de savoir ce qu’on doit faire et les réactions à adopter si ce désagrément surgit.
Avant toute chose, vous devrez confirmer l’attaque et découvrir si des informations sont compromises. Si c’est le cas, il faut que vous sachiez exactement quel type de données a été touché afin de connaître les prochaines étapes à suivre. Ensuite, afin de rétablir la sécurité de vos appareils et de vos comptes, vous devrez changer et renforcer vos identifiants de connexion et vos mots de passe.
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