Jeffrey Burrill, un prêtre catholique, a désisté de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis après avoir été suspecté d’avoir utilisé une application de rencontre. Voici les raisons !
Un prêtre catholique poursuit l’application de rencontre pour gay Grindr. D’après le prêtre, Grindr n’a pas suffisamment effectué son travail en gardant l’anonymat. Le procès a eu lieu après que Jeffrey Burrill a été soupçonné d’avoir utilisé la plateforme.
Un prêtre qui utilise l’application de rencontre Grindr ?
Cette affaire remonte à 2021, quand le Mgr Jeffrey Burrill a démissionné de son poste de secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB).
L’annonce a été un choc pour beaucoup de gens, car ils ne voyaient pas pourquoi Burrill a pris une telle décision. D’autant plus qu’il n’avait pas été accusé d’aucun crime ni une allégation d’abus sexuel sur mineur, etc. Par ailleurs, le prêtre n’était pas mêlé à une histoire d’irrégularité financière.
Il a démissionné de son poste parce qu’un groupe extérieur avait surveillait son téléphone et a découvert qu’il était un habitué des bars gay. De plus, il se servait aussi de Grindr pour rencontrer des hommes.
Le plus étonnant dans cette histoire, c’est que l’USCCB est la branche conservatrice de l’église, constituée d’évêques en activité et à la retraite. Ce groupe de prêtres est connu particulièrement par leur intolérance.
Ils sont à l’origine des histoires que l’on entend sur les hôpitaux catholiques qui contestent des soins parce qu’ils pensent au dogme avant les patients. Ils estiment également que les politiciens catholiques comme Joe Biden ne devraient pas recevoir la communion. Enfin, le groupe de prêtre est persuadé que l’homosexualité est un problème qui mérite d’être traité.
Des données de Grindr devenues publiques ? Pour quelles raisons ?
D’après l’agence de presse catholique, elle avait été approchée par une personne qui prétendait être capable d’identifier les membres du clergé qui utilisent des applications de rencontre comme Tinder et Grindr.
Il a affirmé avoir une technologie capable de localiser l’emplacement des utilisateurs grâce à des adresses internet, des appareils mobiles ou des ordinateurs. Cet homme pensait que l’Église pourrait ainsi démasquer les prêtres qui ne respectaient pas leurs vœux. Cependant, l’AIIC a décliné l’offre.
Malheureusement, il est quand même parvenu à mettre sur écoute les téléphones des prêtres, en convainquant un site web catholique appelé The Pillar. C’est ce dernier qui a divulgué les données concernant Burrill. Certes, c’est une approche tout à fait contraire à l’éthique, mais elle semble avoir porté son fruit.
« Un appareil mobile relié à Burrill a émis des signaux de données d’application via l’application de connexion fondée sur la localisation Grindr sur une base quasi quotidienne pendant certaines parties de 2018, 2019 et 2020 – à la fois dans son bureau de l’USCCB et dans sa résidence appartenant à l’USCCB , ainsi que lors de réunions et d’événements de l’USCCB dans d’autres villes », indique les enregistrements obtenus par le site.
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