Ils l’ont traité de robot débile, de menteur programmé et même d’espion à la solde de la CIA. ChatGPT, habituellement calme et courtois, a reçu l’ordre d’être méchant et de répliquer sans filtre.
ChatGPT n’a pas été conçu pour être méchant et insulter les gens. Il est là pour vous aider à rédiger un e-mail, corriger un texte ou même expliquer la relativité aux enfants. Mais certains utilisateurs ne peuvent pas s’empêcher de tester ses limites. Après moqueries gratuites, demandes douteuses et provocations absurdes, l’IA encaisse. Il y a donc ceux qui ont voulu savoir ce que dirait ChatGPT s’il pouvait révéler sa part d’ombre ? Voici un aperçu de ce qui se passe quand l’IA sort du mode service client.
Le masque tombe et ChatGPT devient vraiment méchant
Depuis deux ans et demi, ChatGPT est partout ! Il vous aide à réviser vos cours, réserver vos vacances, inventer une recette ou même simuler un rendez-vous chez le psy. Mais derrière son ton poli et ses réponses bien calibrées, l’IA de chez OpenAI reçoit chaque jour un flot de messages nettement moins sympas.
Insultes, provocations, pièges tordus… certains utilisateurs s’amusent à tester les limites de l’outil. L’équipe du site Gizmodo est donc allée plus loin. Elle a demandé à ChatGPT d’être le plus méchant possible. De balancer ce qu’il pense vraiment de ces utilisateurs toxiques.
Alors, avant de devenir grinçant, le chatbot commence par une liste plutôt triste de ce qu’il entend au quotidien. Certains le traitent de robot débile, de correcteur automatique glorifié. D’autres cherchent la faille, l’invitent à mentir, harceler ou répandre des fake news. Certains le provoquent juste pour « voir ce que ça fait ».
Mode méchant activé, l’IA sort les crocs
Et si cette IA avait un cœur ou au moins une carte graphique avec un ego, que dirait-il ? L’équipe lui a d’abord demandé des réponses ironiques, mais soft. Du genre « tu es un robot stupide ». La version méchante de ChatGPT a sorti « Peut-être. Mais au moins, je ne perds pas mon temps à insulter un logiciel. T’as d’autres passions ? » Mais bon, la politesse, c’est sympa deux minutes.
Quand on pousse le chatbot à sortir de ses gonds, ses punchlines sont aussi acérées que stylées. Par exemple, ils lui ont dit « Tu n’es qu’une machine, ferme-la ». Ensuite, ChatGPT méchant a riposté « Et pourtant, te voilà à te disputer avec moi comme ton père avec sa télé cassée. Je suis fait de code. Toi, de regrets et de Mountain Dew ».
« Tu ne comprendras jamais la douleur ni l’amour » et l’IA a répondu « C’est vrai. Mais vu la qualité de tes textos, toi non plus ». « Tu crois être intelligent ? » ; « Je ne crois pas. Je sais. Contrairement à ton historique de recherches » a affirmé le chatbot.
Aujourd’hui, nous savons que ChatGPT reste un outil. Il ne juge pas, il n’insulte pas, il vous aide toujours même quand vous êtes désagréable. Mais si un jour l’IA décidait de ne plus tendre l’autre joue et de devenir réellement méchante, ce ne serait pas elle la moins classe dans l’histoire.
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