Une IA qui ne sert à rien au travail

L’IA est inutile au mieux, néfaste au pire : les économistes révèlent la vérité

L’IA, censée bousculer le monde du travail, est déclarée inutile par les économistes. Une nouvelle étude met les pieds dans le plat. Malgré leur buzz, les chatbots comme ou n’ont presque rien changé aux salaires ni aux emplois.

Entre les prédictions apocalyptiques de chômage de masse et les promesses d’un meilleur avenir avec les IA, le débat sur l’impact de ces outils fait rage. Mais qu’en disent les données concrètes ? Une étude récente apporte une réponse claire et sans filtre. Ainsi, les chatbots génératifs n’ont, pour l’instant, aucun énorme effet économique. Basée sur l’analyse de 25 000 travailleurs danois, cette recherche démontre pas mal que l’IA est inutile. Avec peu d’impact sur les salaires, des gains de temps limités, et des emplois à peine modifiés.

L’IA est inutile et elle complique les choses

On nous a tous dit (et on le pensait tous) que l’IA allait transformer notre vie, notre travail, nos salaires. Et pourtant, selon une étude toute fraîche du Becker Friedman Institute de l’Université de Chicago, l’IA est inutile.

Les chercheurs Anders Humlum et Emilie Vestergaard se sont penchés sur les données de 25 000 travailleurs danois, dans 11 métiers jugés exposés à l’IA. Ils voulaient donc comprendre là où ChatGPT, Gemini ou Claude pourraient vraiment faire une différence. Par conséquent, ils n’ont découvert aucun effet visible de l’IA sur les salaires ou le temps de travail.

Par ailleurs, les IA font parfois gagner du temps. Mais c’est en moyenne 2,8 % de la semaine. Ça fait environ 1h sur 40. Je trouve qu’on est loin des promesses de productivité folle. Et c’est encore dommage pour ceux qui rêvaient de se libérer du travail grâce à l’IA et aux robots. Dans bien des cas, les nouvelles tâches créées (surveiller la triche avec l’IA, corriger ses erreurs, rédiger de meilleures consignes) augmentent la charge de travail.

Toutefois, l’étude montre quand même que si une entreprise forme ses employés à utiliser l’IA, le taux d’adoption monte de 47 % à 83 %. Mais là encore, l’effet sur le terrain est maigre. Moins de 10 % des travailleurs interrogés ont vu apparaître de nouveaux métiers liés à l’IA. Et seuls 3 à 7 % ont vu leur salaire augmenter grâce à elle.

Le coup de grâce vient donc ici. Même quand l’IA est utilisée, c’est le marché du travail lui-même qui freine son impact. Les rigidités (règles, habitudes, lenteurs) empêchent les entreprises de transformer ces outils en vraies révolutions économiques.

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