La justice le force à garder toutes vos discussions ChatGPT.

OpenAI avoue la vérité : la justice le force à garder toutes vos discussions ChatGPT

Une ordonnance force à conserver toutes les discussions, même supprimées, dans .

Depuis le 13 mai 2025, OpenAI est contraint de conserver toutes les discussions des utilisateurs de ChatGPT en raison d’un litige avec plusieurs médias, dont le New York Times. Ce conflit repose sur des accusations de violation des droits d’auteur. OpenAI dénonce une décision hâtive qui menace la vie privée de millions d’utilisateurs. Tandis que les plaignants exigent la préservation des données comme preuves.

Discussions sur ChatGPT, sous surveillance judiciaire

L’affaire a débuté le 27 décembre 2023 avec le dépôt d’une plainte par The New York Times contre OpenAI et . Le média accuse les deux entreprises d’avoir utilisé sans autorisation des millions d’articles protégés par le droit d’auteur pour entraîner ChatGPT.

Selon la plainte, les utilisateurs pourraient contourner les paywalls pour accéder à des articles. Puis supprimer leurs historiques afin d’effacer toute trace.

Le juge Ona Wang, craignant la destruction de preuves, a ordonné à OpenAI de préserver toutes les discussions sur ChatGPT.

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Cette décision inclut les données des versions Free, Plus, Pro et même celles issues de l’API utilisée par les entreprises. La loi n’épargne pas non plus les discussions sur ChatGPT des utilisateurs ayant explicitement demandé leur suppression.

OpenAI conteste cette injonction, affirmant qu’elle viole ses engagements de confidentialité et impose des coûts d’ingénierie considérables. La société insiste n’avoir jamais supprimé de données dans le cadre de ce litige et rejette les accusations de destruction intentionnelle.

Aucune preuve ne soutient l’idée que les utilisateurs supprimeraient leurs discussions sur ChatGPT pour dissimuler des violations de droits d’auteur. Toutefois, le tribunal a maintenu l’ordonnance, provoquant une inquiétude croissante parmi les utilisateurs.

La confidentialité en jeu

OpenAI souligne que les utilisateurs, qu’ils soient particuliers ou entreprises utilisant l’API, partagent des données sensibles. Ces discussions avec ChatGPT contiennent des informations financières, des secrets commerciaux et des pensées personnelles.

Avant l’ordonnance, les utilisateurs pouvaient supprimer leurs historiques ou opter pour des « conversations temporaires » qui étaient automatiquement effacées. Désormais, ces options sont suspendues.

OpenAI conserve toutes les données, au mépris de ses propres politiques de confidentialité et des réglementations comme le RGPD. La panique monte sur les réseaux sociaux. 

Un consultant sur recommande dorénavant d’éviter ChatGPT pour les discussions sensibles, d’autres vantent des alternatives comme Mistral AI ou .

Parallèlement, OpenAI demande l’annulation de l’ordonnance, arguant que celle-ci repose sur des spéculations plutôt que sur des preuves concrètes.

L’entreprise californienne insiste sur les conséquences pour ses utilisateurs, en particulier les clients professionnels, dont les données confidentielles sont à présent compromises.

Le tribunal n’a pas encore statué sur la tenue d’une audience orale. Mais l’issue de ce litige pourrait nuire à la confiance dans l’IA générative.

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