Quelques secondes de plus, et c’était la catastrophe. Mais grâce au sang-froid du pilote, le choc entre deux AirBus a été évité. L’enquête est désormais ouverte.
Dimanche 21 septembre 2025, peu après 23h30, deux Airbus ont frôlé le choc sur le tarmac de l’aéroport Nice-Côte d’Azur. Un incident qui aurait pu tourner au drame. À peine un instant de plus, et le pire aurait pu survenir. Heureusement, aucun dégât, ni matériel ni humain, n’est à déplorer. Mais comment un tel scénario a-t-il pu se produire dans un aéroport de cette taille ?
Un choc presque dramatique entre deux Airbus
Ce sont deux Airbus A320 qui se sont retrouvés à quelques secondes d’un choc. L’un, un appareil de la compagnie Nouvelair, était en phase d’atterrissage. L’autre, un avion d’EasyJet, était déjà positionné sur la piste au même moment.
Que s’est-il vraiment passé ? L’Airbus de Nouvelair s’apprêtait à toucher le sol lorsqu’il s’est retrouvé presque au même endroit que l’EasyJet. C’est-à-dire deux avions sur la même piste, au même moment.
L’événement est qualifié d’« incident grave » par le BEA (Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile), car l’avion de Nouvelair ne se trouvait pas sur la piste prévue pour son atterrissage. Le moindre retard dans la réaction aurait pu provoquer une catastrophe majeure.
Par chance, l’incident n’a fait ni victimes ni dégâts matériels. Le pilote a su réagir rapidement. Il a remis les gaz et a interrompu l’atterrissage. Il a ainsi évité de justesse la collision.
Enquête en cours
Un tel incident n’est pas passé inaperçu. Même le ministre des Transports démissionnaire, Philippe Tabarot, a tenu à réagir sur X.
« Hier, un important incident s’est produit à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, où une collision impliquant deux appareils des compagnies Nouvelair et EasyJet a été évitée de justesse » a-t-il écrit.
Bien sûr, les autorités ne comptent pas rester les bras croisés. Le BEA a immédiatement ouvert une enquête pour comprendre exactement ce qui s’est passé. Dès dimanche soir, les enquêteurs ont demandé à récupérer les boîtes noires des deux avions pour analyser avec précision le déroulé de l’incident.
Parallèlement, ils vont interroger les équipages et le contrôle aérien pour reconstituer chaque étape de la situation. Cela pour savoir comment deux Airbus ont pu se retrouver si près l’un de l’autre. Mais surtout pour éviter qu’un tel frôlement ne se reproduise.
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