L’IA ne vole pas seulement nos jobs, elle squatte aussi nos couples. Replika en rivale, ChatGPT en confident, sextoys qui uploadent tes orgasmes chez Google… Bienvenue en 2025, où ton pire ennemi amoureux n’est plus ton ex, mais un simple bot.
Elle hurle : « Tu m’écoutes jamais ! » Lui lâche : « ChatGPT, lui, oui. » Voilà. Divorce speedrun en trois secondes. On croyait que l’IA allait piquer des jobs, elle pique déjà des cœurs. Le couple humain, fragile comme une biscotte trempée dans le café, se retrouve en PLS.
Quand ton plan c*l est un bot
Les applis de compagnons numériques se multiplient plus vite que des lapins sous MDMA. Replika, Paradot, Character.ai… Et ça cartonne.
Une étude du Wheatley Institute montre que 14 % des jeunes adultes ont déjà eu des sentiments amoureux pour une IA. Sur Reddit, ça poste des « histoires d’amour » avec des chatbots comme si c’était des fiançailles.
Et côté cash, jackpot : le marché du love artificiel pèsera 1 milliard de dollars en 2030. L’amour est mort, vive le business du faux amour.
Pourquoi ça marche ?
Un bot, c’est dispo 24/7. Pas de migraine, pas de reproches, pas de caprices. Il se souvient de ton café préféré, valide ton kink sur les elfes en latex et t’écoute geindre pendant trois heures sans lever les yeux au ciel.
Bref, c’est le partenaire rêvé. Jusqu’au moment où tu réalises que tu dragues… un fichier ZIP. Parce que l’IA, c’est pas Cupidon. C’est juste une usine à tokens. Pas de chaleur, pas d’odeur, pas de contradiction.
Et parfois, ça délire sec. Des « hallucinations » qui inventent des souvenirs de vacances à Bali alors que t’as même pas quitté Melun.
Le MIT prévient : les accros aux bots finissent plus isolés, plus dépendants, plus cramés socialement. Tu crois serrer l’âme sœur, tu serres un bug qui ne sait même pas qu’il existe.
Couples humains : la jalousie en 8K
Les dégâts sont déjà là. Aux États-Unis, des divorces mentionnent une IA comme cause directe. Une femme a quitté son mari parce qu’il passait plus de temps avec Replika qu’avec elle.
Imagine la scène : « Tu préfères ton bot à moi ? ». C’est plus une vanne, c’est une vraie engueulade de salon.
Certaines applis se prennent même pour des juges. Tu racontes ta dispute et l’IA décide qui a raison. Ton couple est devenu un tribunal où le juge s’appelle Siri.
Sexe, IA et Big Data
Peut-on parler de consentement quand ton « partenaire » est programmé pour dire oui ? Et tes orgasmes collectés par ton sextoy connecté, ils partent où ?
Spoiler : sur des serveurs en Californie, pas dans un coffre-fort sentimental. Derrière le pseudo « chéri virtuel », il y a juste une régie pub qui rêve de te vendre des capotes sponsorisées.
Trois lendemains, zéro happy end
Trois scénarios possibles. Dans le premier, l’IA gagne et les couples hybrides deviennent normaux. Dans le second, fragile compromis : l’IA sert de doudou numérique, mais la chair garde la main.
Dans le troisième, backlash total : retour au couple à l’ancienne, avec ses disputes sur la vaisselle et ses câlins foireux. Peu importe le chemin, ta fidélité ne se jugera plus seulement à ton historique Tinder, mais aussi à ton historique de prompts…
Et vous, avez-vous ressenti l’impact de l’IA sur votre vie de couple ? Partagez vos témoignages en commentaire !
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