chatgpt contamine humains

ChatGPT nous contamine : voici comment éviter de parler comme une IA

Depuis deux ans, on lit partout les mêmes mots : essentiel, royaume, naviguer, levier, dans le paysage actuel… Pas de hasard : ChatGPT et ses cousins ont commencé à façonner notre langage. Pire, on finit par parler comme eux, sans même s’en rendre compte. Faut-il s’inquiéter ? Oui, un peu. Mais surtout, il est temps d’apprendre à reprendre la main sur notre voix.

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Vous avez déjà scrollé LinkedIn et eu l’impression que tout le monde s’était passé le mot ? « Il est essentiel de noter que… » – essentiel pour qui, bon sang de bonsoir ? Pour ChatGPT, surtout.

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Les chercheurs du Max Planck Institute for Human Development ont observé une « augmentation brutale et mesurable » de mots générés préférentiellement par ChatGPT depuis sa sortie. 

Parmi les suspects : plonger, essentiel, royaume Autant de termes qui se glissent discrètement dans nos rapports, nos mails, et même nos conversations.

Et ce n’est pas qu’une affaire d’écrit. Une étude sur 280 000 vidéos YouTube a montré que ces tournures « IA-style » se retrouvent désormais dans le langage oral. Du jargon poli, lissé, qui fait chic… mais qui n’est pas vraiment le nôtre.

La spirale infernale du langage IA 

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Comme les enfants qui répètent vos gros mots, les IA nous imitent… puis nous finissons par les imiter à notre tour. 

Les chercheurs appellent ça un « closed cultural feedback loop  »: nous nourrissons les IA → elles nous renvoient une version polie → nous copions ce style → elles réapprennent de nous. Bref, un cercle vicieux.

Ce qui était au départ une voix artificielle devient une norme implicite. On pense écrire « propre », mais on adopte en réalité un ton standardisé, calibré, interchangeable.

Un monde où tout le monde écrit pareil ?

Imaginez Proust écrivant : « Il est crucial de noter qu’il y a de la madeleine dans ce thé ». On perd un peu de magie, non ?

Le danger est là : un lissage massif de nos voix. Les régionalismes, les excentricités, les tournures rigolotes passent à la trappe. 

À la place, un ton « LinkedIn-approved » qui devient la norme dans les emails, les rapports et les posts pros.

Une écriture qui rassure… mais qui ennuie. Car quand tout le monde écrit pareil, plus personne ne surprend.

Comment éviter de parler comme une IA : l’art de la désobéissance stylistique

Votre meilleur antivirus contre ChatGPT ? Votre mauvais style.

  • Variez le vocabulaire : inutile de dire « essentiel » si « important » fait le job.
  • Lisez des humains : romans, blogs, chroniques. Ça nourrit un style unique.
  • Écrivez d’abord brut : laissez l’IA corriger vos fautes, pas gommer vos tics d’écriture.
  • Repérez les tics IA : « dans le paysage actuel », « il est crucial de noter »… ça doit passer à la trappe.
  • Valorisez vos bizarreries : un mot régional, une blague maladroite, un ton familier : c’est ça qui rend vos écrits vivants.
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L’avenir : qui éduque qui ?

Si demain les IA s’entraînent uniquement sur des textes déjà contaminés… ce sera l’équivalent d’un photocopieur qui copie une photocopie. Tout devient flou, uniforme, sans relief.

Le risque, c’est une auto-boucle IA où les modèles finissent par n’apprendre que d’eux-mêmes. Mais il existe un contre-pouvoir : l’éducation à l’écriture créative, la valorisation de la diversité linguistique, et surtout, notre vigilance.

Quand j’étais en 1ère L, mon prof d’Histoire m’avait reproché d’employer un ton trop lyrique, trop poétique dans mes dissertations. Aujourd’hui j’ai envie de lui dire : « monsieur Boiseau, si vous voulez un ton lisse et plat, remplacez vos élèves par ChatGPT ». 

Préserver notre voix, c’est préserver une part de notre culture. Parce que si nous cessons d’écrire comme des humains, les machines ne connaîtront plus que leur propre reflet.

Osez être vous-même 

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ChatGPT ne vole pas nos mots par malveillance. Il fait ce qu’il sait faire : imiter. Mais si nous nous contentons de l’imiter à notre tour, alors c’est notre voix qui disparaît.

La solution est simple : oser être inélégant, varié, imprévisible. Bref, humain. Parce que la diversité des langues, des styles et des voix est un trésor. Et franchement, perdre ça… ce serait « plonger dans un royaume » qui ne fait pas vraiment envie.

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