Bac en Chine, sans IA

La Chine bloque toutes les IA pendant le Bac : faut-il faire pareil en France ?

En Chine, l’équivalent du bac, c’est le gaokao. Il s’agit de l’examen de fin d’année déterminant l’accès des élèves aux études universitaires. Cette année, il s’est tenu du 7 au 10 juin et a rassemblé 13 millions de candidats. Quatre jours durant lesquels le pays a mis les IA sur pause.

Les principales entreprises d’IA de la Chine ont désactivé temporairement certaines de leurs applications d’IA. Le but était d’éviter que les élèves ne s’en servent pour tricher pendant cette étape cruciale de leur scolarité

Cela dit, il est difficile de savoir si ces blocages sont volontaires ou imposés par les autorités. Et ce, bien que j’imagine mal des startups d’IA suspendre, de leur plein gré, leur propre outil pendant 4 jours.

La Chine entière privée d’IA pendant le Bac

Parmi les services temporairement suspendus figurent notamment Qwen, propulsé par le modèle d’Alibaba et la célèbre IA DeepSeek. Mais Doubao, conçue par ByteDance, Yuanbao, plateforme développée par Tencent ainsi que Kimi, le chatbot d’IA de la société Moonshot, font également partie du lot.

Ils ont de leur côté suspendu temporairement leurs systèmes de reconnaissance d’images. Ce qui empêche les élèves de soumettre une photo de leur sujet pour en demander la résolution.

Bien entendu, ces fonctionnalités ne sont désactivées que durant les heures d’examen. Y compris pour les utilisateurs qui ne participaient pas directement aux épreuves. Cela dit, aucune des entreprises concernées n’a officiellement communiqué la nature précise de ces suspensions.  

Et ce, malgré les sollicitations de la presse internationale. L’information a néanmoins été largement relayée par les utilisateurs eux-mêmes. Et je vous assure qu’ils sont nombreux à exprimer leur frustration sur les réseaux sociaux

Sur Weibo, certains ont ironisé : « Impossible d’envoyer une photo à DeepSeek, je dois réinstaller . Bon courage à tous ceux qui veulent entrer à l’université. »

Quel sens de la responsabilité !

Tous les ans, les candidats au gaokao ne peuvent pas conserver leurs téléphones ou tout autre appareil électronique pendant les examens. Mais cette année, les autorités ont été encore plus loin.

Contrôle biométrique à l’entrée, renforcement de la détection des appareils électroniques, brouilleurs de signaux radio et fouilles renforcées… Tout ça pour limiter les fraudes.

Certaines villes ont même pris des mesures insolites. Du genre, reporter les manifestations culturelles ou encore ajuster des horaires d’ouverture des administrations.

Dans des provinces comme le Jiangxi, l’IA a même été mobilisée pour surveiller les comportements suspects. Grâce à la vidéosurveillance couplée à des logiciels d’analyse automatique, il leur était possible de détecter en temps réel les chuchotements, les échanges de regards ou toute attitude jugée anormale.

D’ailleurs, les images enregistrées pendant les épreuves seront analysées a posteriori. Et toute infraction sera sanctionnée. 

Bref, le moins que je puisse dire c’est que la France doit s’en inspirer ! Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ?

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