GPT-5 d’OpenAI serait plus performant que Claude d’Anthropic en matière de code, notamment pour le débogage et le raisonnement.
Contrairement aux GPT-4 et GPT-4.5, ce nouveau modèle combine une architecture revisitée et une meilleure gestion des tâches complexes. Les premiers retours internes affirment des réponses plus précises, un raisonnement plus rigoureux et une meilleure compréhension du code. Sam Altman, PDG d’OpenAI, a reconnu l’utiliser intensivement. Aucune date de sortie officielle n’a encore été communiquée.
Une architecture hybride pour plus de flexibilité
GPT-5 introduit une rupture avec les modèles précédents d’OpenAI. Il ne s’agit plus d’un modèle unique. GPT-5 est un système de routage capable de sélectionner dynamiquement le moteur le plus adapté à chaque tâche.
Cette approche hybride combine la génération de texte des modèles GPT classiques avec les capacités de raisonnement des modèles « o », comme o3. GPT-5 ajuste le niveau d’effort selon la complexité de la requête.
Pour une question simple, le modèle fournit une réponse rapide et directe. Pour un débogage de code ou un raisonnement abstrait, GPT-5 mobilise des ressources plus profondes, proches d’une logique humaine.
Cette flexibilité rappelle celle des modèles Claude, qui permettent de moduler le niveau de réflexion. Mais GPT-5 va plus loin, en intégrant ces fonctions dans un système unifié, sans bascule entre modèles.
Selon des sources proches d’OpenAI, cette architecture s’appuie sur des techniques d’optimisation post-apprentissage, mêlant renforcement et données synthétiques. Sa fenêtre contextuelle atteint un million de tokens, soit environ 750 000 mots. Il peut donc traiter des projets volumineux sans perdre le fil logique.
La supériorité de GPT-5 dans le code
D’après The Information, GPT-5 excelle dans la gestion de bases de code complexes et obsolètes. Le modèle surpasse Claude Sonnet 4 d’Anthropic lors de tests comparatifs.
Le nouveau modèle d’OpenAI parvient à déboguer des programmes contenant des erreurs subtiles ou enfouis dans des architectures anciennes. Un atout pour les développeurs confrontés à du code legacy, souvent difficile à maintenir avec des outils classiques.
Des benchmarks comme SWE-bench Verified, conçus pour évaluer les compétences de codage des IA à l’aide de tests approuvés par des humains, ont validé les performances de GPT-5. Les résultats précis restent partiellement confidentiels.
Claude, notamment dans sa version Sonnet 4, reste une référence pour les développeurs. Mais GPT-5 prend l’avantage sur plusieurs points : rapidité pour les tâches simples, compréhension du code ancien, fiabilité dans le débogage.
Cela dit, Claude conserve une longueur d’avance sur l’ergonomie et la prévention des biais. OpenAI poursuit ses ajustements sur ces aspects.
Côté hallucinations, GPT-5 réduit le taux d’erreurs par rapport à GPT-4 : 37,1 % contre 61,8 %. Il reste toutefois derrière Claude sur certains cas scientifiques précis.
OpenAI envisage GPT-5 comme un véritable « ingénieur logiciel agentique », capable de gérer l’ensemble d’un projet : écriture de code, test, documentation. Le partenariat avec Nvidia, via l’infrastructure Azure AI, assure la puissance de calcul nécessaire à cette ambition.
Le coût d’usage n’a pas encore été mentionné. Cependant, il pourrait dépasser celui de GPT-4.1, déjà facturé 2 dollars par million de tokens en entrée.
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