DeepSeek et les IA chinoises bientôt bannies aux USA.

DeepSeek et les IA chinoises bientôt bannies aux USA : et en France ?

No Adversarial AI Act entend interdire l’utilisation d’IA chinoises, telles que DeepSeek, au sein des agences fédérales américaines.

Ce projet de loi fut déposé le 25 juin 2025 à la Chambre des représentants et au Sénat américain. Le texte veut proscrire l’usage d’IA développées dans des « nations adverses », en premier lieu la Chine, au sein des agences fédérales.

No Adversarial AI Act en proposition

Le texte est porté par John Moolenaar, républicain et président du Comité spécial sur le Parti communiste chinois (PCC), et le démocrate Raja Krishnamoorthi.

Cette proposition a pour objet de protéger les systèmes gouvernementaux américains contre les risques de fuite de données et d’influence étrangère. Selon Moolenaar, le PCC utilise les IA chinoises, dont DeepSeek, pour « voler, étendre et subvertir » les données.

YouTube video

Si le projet est adopté, l’usage de ces IA sera interdit dans toutes les agences fédérales, sauf dérogation.

Ainsi, le Conseil fédéral de sécurité des acquisitions devrait tenir une liste publique des modèles d’IA interdits. Néanmoins, des exemptions limitées sont prévues pour la recherche ou les tests, mais uniquement avec l’aval du Congrès.

Le No Adversarial AI Act pourrait aussi pousser les entreprises privées à restreindre l’usage de l’IA chinoise comme Qwen ou encore DeepSeek.

Un seul risque. La stratégie freinera la coopération internationale en recherche, un domaine dans lequel la Chine performe.

Les sénateurs Rick Scott et Gary Peters, co-parrains du texte, insistent sur l’équilibre à trouver : protéger les données américaines sans bloquer l’innovation. « L’IA offre un immense potentiel, mais les risques posés par les adversaires étrangers sont réels », affirme Peters.

DeepSeek et les IA chinoises, menacées de bannissement

Les législateurs américains ciblent les IA chinoises, en particulier DeepSeek, un modèle déjà populaire aux États-Unis. Sont également concernés des outils venus de Russie, d’Iran ou de Corée du Nord.

Contrairement à ChatGPT, encadré par des normes occidentales, DeepSeek évolue sous la législation chinoise, jugée opaque et intrusive. Son manque de transparence alimente les soupçons.

Plusieurs entités ont déjà banni cette IA, dont Microsoft, le ministère américain du Commerce et la marine américaine. Et cela, avant même l’adoption du No Adversarial AI Act.

D’après Reuters, un haut responsable américain affirme que DeepSeek est lié aux activités militaires et de renseignement chinoises. Sa politique de confidentialité prévoit un stockage de données à la fois aux États-Unis et en Chine.

« Les systèmes d’IA hostiles n’ont pas leur place dans nos réseaux », martèle Moolenaar.

Restez à la pointe de l'information avec LEBIGDATA.FR !

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Newsletter

La newsletter IA du futur

Rejoins nos 100 000 passionnés et experts et reçois en avant-première les dernières tendances de l’intelligence artificielle🔥