Au travail, l’IA sera l’éternelle parfaite assistante. Pas de promotion pour la machine !
Traitement de données, codage, calculs… on lui délègue les tâches jugées ingrates et répétitives. Bien que les mastodontes de la tech cherchent à atteindre un modèle plus abouti, toujours plus proche de l’humain, sachez qu’elle n’est pas encore prête à vous remplacer. Ce qui lui manque, c’est… le jugement humain.
L’IA, meilleure alliée pour booster le travail
Les modèles génératifs produisent des textes simples ou des visuels en quelques secondes. Elle peut générer des descriptions de produits ou des publications pour les réseaux sociaux.
Dans le traitement de données, l’IA trie d’immenses volumes d’informations, surpassant largement les capacités humaines en matière de vitesse. Le Fonds Monétaire International (FMI) estime que 40 % des emplois mondiaux sont exposés à l’IA. Toutefois, cette exposition ne signifie pas nécessairement un remplacement.
Au contraire, l’IA agit comme un levier, augmentant la productivité au travail. Par exemple, les développeurs de logiciels — dont la demande devrait croître de 17,9 % d’ici 2033 selon le Bureau of Labor Statistics (BLS) — s’appuient sur l’IA pour coder plus rapidement. Toutefois, leur expertise reste indispensable pour valider et affiner les résultats.
L’IA n’est pas infaillible. Dans le milieu académique, l’œil pointilleux des enseignants remarque qu’un travail rédigé par une IA manque souvent de précision ou de cohérence.
Les étudiants utilisant ces outils doivent donc ajuster les contenus pour les rendre clairs, pertinents et exacts.
Une vitesse d’apprentissage qui trébuche encore
L’IA peine encore dans les domaines exigeant une réelle compréhension contextuelle. De nombreuses entreprises déploient des algorithmes pour analyser des centaines de CV, sélectionnant rapidement les candidats les plus prometteurs.
Mais ces systèmes, bien que puissants, peuvent reproduire certains biais. Le favoritisme envers certains profils démographiques persiste, exposant ainsi les employeurs à des risques juridiques.
L’IA peine à garantir une équité parfaite, contrairement à un recruteur humain formé à détecter ces écueils.
Dans le domaine juridique aussi, les lacunes de l’IA se manifestent. Un cas notable, rapporté par Business Insider, concerne l’affaire Michael Cohen en 2023.
Cet ancien conseiller de Donald Trump a soumis au tribunal des mémoires générés par IA, truffés d’erreurs factuelles. Selon le professeur Mark Bartholomew, les tribunaux commencent à sanctionner certains usages, car les algorithmes manquent de la rigueur nécessaire pour des argumentations.
Comparée à un avocat humain, capable d’interpréter contextes et subtilités, l’IA reste un outil d’appoint – rien de plus. Il serait illusoire de nier l’impact de l’IA sur le marché du travail. La machine remplace surtout les tâches répétitives, ciblant en priorité les profils les plus juniors… notamment les stagiaires.
L’IA progresse à pas de géant, certes… mais elle reste encore à des milliers de kilomètres de vous voler votre travail.
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