Mauvaise nouvelle pour les beer lovers. Le célèbre brasseur japonais Asahi a dû mettre la production en pause après avoir été victime d’un ransomware. Et la pénurie commence déjà à se faire sentir.
Quand on parle de cyberattaque, on pense souvent à des particuliers dont les comptes en banque se font vider, n’est-ce pas ? Mais cette fois, les fraudeurs ont pris une toute autre cible. Parce que c’est un brasseur qui a été victime d’un ransomware. Une preuve que personne n’est vraiment à l’abri et que les malfaiteurs n’hésitent devant rien pour atteindre leur but.
Un ransomware paralyse le plus grand brasseur du Japon
Asahi est le plus grand brasseur au Japon, connu pour sa Super Dry que l’on retrouve partout. Pour se donner une idée sur son envergure, il produisait l’équivalent de 6,7 millions de grandes bouteilles de bière par jour. Un chiffre basé sur ses chiffres de vente de 2024.
Mais voilà, un ransomware a frappé de plein fouet ce brasseur japonais. Il a dû fermer ses portes, et la situation est bien plus grave qu’on pourrait l’imaginer. Depuis lundi, la grande majorité des 30 usines Asahi au Japon est à l’arrêt.
Pourquoi ? Parce que l’attaque a neutralisé son système de commande et de livraison. Autrement dit, impossible de produire et d’acheminer les bières.
Et les conséquences ne se font pas attendre. Les distributeurs se retrouvent sans stock. Les détaillants voient déjà les rayons se vider. Les amateurs de bière japonais, quant à eux, devront dire adieu (au moins temporairement) à leur Super Dry adorée.
« Cela a un impact sur tout le monde », explique un cadre d’une grande enseigne. Et il n’exagère pas. Cette pénurie entraîne aussi des pertes financières colossales, qui touchent aussi bien Asahi que ses partenaires.
Un cas loin d’être isolé
L’incident chez Asahi est un exemple qui n’a rien d’exceptionnel. Loin de là. Le ransomware n’a pas seulement ciblé ce brasseur japonais. Les cyberattaques se multiplient et visent de plus en plus de grandes entreprises.
Selon les experts en cybersécurité du groupe Nihon Cyber Defence (NCD) à Tokyo, les sociétés japonaises sont devenues des cibles de choix pour les hackers.
Parce qu’elles présentent souvent des faiblesses dans leur sécurité. Et surtout, parce que beaucoup ont déjà cédé en payant la rançon, parfois par des canaux détournés.
Pour l’instant, l’identité des auteurs de l’attaque n’est pas confirmée. Mais les autorités japonaises soupçonnent un groupe étranger organisé. La police et les experts en cybersécurité travaillent main dans la main pour remonter la piste et rétablir les systèmes touchés.
Et inutile de croire que ce genre de menace s’arrête aux frontières du Japon. Les arnaques en ligne prennent mille formes, et elles frappent aussi ailleurs, y compris en France. Rappelez-vous de cette arnaque sur l’Assurance Vie.
Bref, qu’on soit une grande entreprise ou un simple particulier, personne n’est totalement à l’abri. Le meilleur réflexe reste donc de rester vigilant, parce que sur Internet, un clic peut parfois coûter très cher.
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