Chiffrement homomorphique : l'invention de NYU Tandon qui va révolutionner la cybersécurité

Chiffrement homomorphique : l’invention de NYU Tandon qui va révolutionner la cybersécurité

La migration des calculs vers le a soulevé des problèmes de confidentialité. Les données sensibles deviennent en effet plus vulnérables aux attaques puisqu'elles doivent être déchiffrées pour être traitées. En permettant d'effectuer des calculs significatifs directement sur les données chiffrées, le chiffrement entièrement homomorphique (FHE) atténue ce problème.

Chiffrement homomorphique, la solution ultime à la confidentialité des données

Les cybermenaces sont en constante évolution et les violations de données constituent une préoccupation quotidienne. Les risques de sécurité sont omniprésents. Les chercheurs en cybersécurité cherchent en permanence les moyens de protéger vos données. Le chiffrement homomorphique apparaît comme l'une des meilleures solutions

Les chercheurs de NYU Tandon, l'Institut Polytechnique de l'université de New York, travaillent sur un projet baptisé DPRIVE (Data Protection in Virtual Environments) qui vise à rendre le chiffrement homomorphique plus utilisable. 

L'équipe dirigée par le professeur Brandon Reagen, explique que le chiffrement entièrement homomorphique (FHE pour Fully homomorphic encryption), est un type de calcul préservant la confidentialité. Ce cryptage garantira la confidentialité tout au long du processus de calcul des données, et pas seulement pendant le transit.

Le FHE permet le calcul sur des données cryptées ou des textes chiffrés pour protéger les données à tout moment, ajoute-t-elle. Les chercheurs évoquent une technique cryptographique avancée qu'ils considèrent comme le « Saint Graal du cryptage ». 

Trouver le matériel qui permettra sa mise en pratique

Le chiffrement homomorphique n'est pas un nouveau concept et son application est tout à fait possible. Néanmoins, il faut encore trouver le matériel adéquat qui permettra sa mise en pratique. Le professeur Brandon Reagen et son équipe concentrent justement leur recherche sur cette conception matérielle.

Reagen explique que le FHE est largement plus lent que le calcul non chiffré, ce qui entrave son caractère pratique et son adoption. Par conséquent, l'amélioration des performances du FHE est essentielle pour son déploiement dans le monde réel.

L'équipe a été la première à montrer qu'il était nécessaire d'accélérer les calculs pour rendre le chiffrement homomorphique réalisable, et que cela était possible. Les chercheurs de NYU Tandon développent dans cette perspective des accélérateurs matériels spécialisés pour permettre le calcul sur des données cryptées.

Les chercheurs pensent notamment à développer de nouvelles puces, des chemins de données, des hiérarchies de mémoire et des piles logicielles pour que tout fonctionne ensemble. Cette recherche aura d'énormes implications pour l'avenir des données, de la cybersécurité et globalement de l'informatique, s'enthousiasme Reagen.

Restez à la pointe de l'information avec LEBIGDATA.FR !

Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et rejoignez-nous sur Google Actualités pour garder une longueur d'avance.

Newsletter

Envie de ne louper aucun de nos articles ? Abonnez vous pour recevoir chaque semaine les meilleurs actualités avant tout le monde.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *