Coco nouveau nom

Coco : le forum des violeurs de Pélicot est de retour sous un nouveau nom

Coco pensait pouvoir repartir tranquille sous un nouveau nom. Mauvais calcul ! Les autorités sont déjà sur le coup.

Vous vous souvenez de Coco ? Ce fameux site de tchat qui a fait la une pour des affaires sordides, dont celle de Dominique Pélicot ? Fermé l’année dernière après des scandales liés à la pédocriminalité, on pensait le chapitre définitivement clos. Pourtant, il semble que Coco refait surface sous un nouveau nom. Le concept reste le même, et malheureusement, les problèmes aussi.

De Coco à Bounty : un nouveau nom qui n’a rien de neuf

En juin 2024, Coco a été fermé sur décision du parquet de Paris. Pourtant, le site n’a pas dit son dernier mot. À peine deux mois après sa fermeture, il renaît déjà de ses cendres sous un nouveau nom, Bounty. Officiellement enregistré le 17 août 2024, selon BFMTV, le nouveau site reprend exactement le même principe.

Avec son look tout droit sorti des débuts d’Internet et une interface simplissime, Bounty joue la carte de la facilité. Les tchats sont gratuits, accessibles sans inscription et sans la moindre vérification d’âge. On y retrouve donc des contenus sexuels explicites, comme sur Coco. Bref, tout ce que beaucoup d’utilisateurs aiment. 

Même jusque dans son nom, Bounty s’inscrit clairement dans la continuité de Coco. À une différence près. Le site est cette fois basé en France, alors que Coco était en Bulgarie. Cela pourrait faciliter les actions judiciaires contre lui. Mais en attendant, le forum est déjà soupçonné de diffuser des contenus pédocriminels. Et ça, l’Arcom n’est pas prête à le laisser passer.

L’Arcom agit immédiatement

Le retour de Coco sous le nouveau nom de Bounty n’est pas passé inaperçu. « Pas question de laisser ce type de forum renaître » , a lancé la Haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haï, qui a immédiatement dégainé les grands moyens.

« J‘ai saisi l’Arcom et alerté les ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi que la plateforme Pharos » avait-elle indiqué sur X vendredi.

De son côté, l’Arcom a rapidement réagi. Le régulateur a déjà écrit à Bounty pour l’interroger sur sa conformité avec le DSA (Digital Services Act), la réglementation européenne qui encadre les services numériques.

Face aux critiques, le nouveau site tente de rassurer. Il assure avoir placé la modération et la sécurité au cœur du projet. Bien qu’il reconnaît s’être largement inspiré de Coco. 

Selon son fondateur, Bounty aurait ajouté de nouvelles fonctionnalités, comme une option de vérification de l’âge. Cela signifie que seuls les utilisateurs majeurs puissent accéder aux contenus.

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