Google Antigravity est sans doute l’outil de coding attendu par beaucoup. Il offre un environnement où les agents IA prennent les commandes et ne vous demandent presque plus rien.
Ce mois-ci, Google a fortement travaillé. La preuve ? Il lance deux outils annoncés comme puissants le même jour. D’abord Gemini 3 Pro. Puis ce fameux outil de coding, Google Antigravity. Et là encore, les promesses sont énormes. Assez pour donner l’impression que Google prépare quelque chose de bien plus grand que de simples mises à jour.
C’est quoi ce nouvel outil de coding Google Antigravity ?
Google Antigravity est un outil de coding profondément repensé. Dès le départ, Google le présente comme un environnement agent-first. Ce ne sont donc plus les développeurs qui guident chaque étape, mais des agents IA auxquels on confie la direction. L’humain ne fait que superviser et ajuster si besoin. Mais c’est l’IA qui fait la majeure partie du travail.
Google a présenté une démo qui donne immédiatement le ton. Antigravity construit une application de suivi de vol. La teste dans la foulée. Puis génère un enregistrement complet pour prouver que tout fonctionne. Pas besoin de toucher au clavier, ni d’aller fouiller dans la console. L’agent gère tout, du début à la fin. Et c’est précisément cette autonomie maîtrisée qui rend l’outil aussi fascinant que prometteur.
Mais comment arrive-t-il à faire ça ? En principe, Antigravity fonctionne grâce à Gemini 3 Pro. Mais il reste aussi ouvert à d’autres modèles comme Claude Sonnet 4.5 ou encore GPT-OSS d’OpenAI. Et surtout, il ne cache rien.
À chaque action accomplie, l’outil génère ce que Google appelle des artefacts. On y retrouve des plans de travail clairs et des tâches détaillées qu’il s’apprête à réaliser. A cela s’ajoutent des captures d’écran pour visualiser son avancement, ou encore des enregistrements de navigateur. Cela pour prouver que les tests ont bien été effectués.
Contrairement à un simple historique d’actions, ces éléments sont compréhensibles d’un coup d’œil. Même lorsque l’agent enchaîne des opérations complexes.
Et c’est ici que tout devient intéressant
Parce que Google introduit deux interfaces qui changent la manière de travailler. La première; l’Éditeur, rappelle un IDE nouvelle génération, avec l’agent actif dans un panneau latéral. La seconde, le Gestionnaire, ressemble à une tour de contrôle futuriste. C’est idéale pour gérer plusieurs agents autonomes en parallèle.
On passe de l’une à l’autre selon les besoins, avec une fluidité étonnante. Mieux encore, on peut laisser des commentaires directement sur les artefacts, sans interrompre l’IA. En effet, l’outil de coding Google Antigravity ajuste sa trajectoire en temps réel. Il apprend même de chaque session en conservant des extraits utiles ou des procédures réutilisables.
Le plus intéressant dans l’histoire, c’est que pas besoin de sortir la carte bleue pour tester Google AntiGravity. Puisqu’il est disponible en version préliminaire publique. C’est gratuit et compatible Windows, macOS, et Linux. Google se montre même généreux avec les limites de requêtes pour Gemini 3 Pro, réinitialisées toutes les cinq heures. Selon la firme, seuls les power users extrêmes risquent de les atteindre.
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