Depuis 2007, les iPhone ont vu leurs performances exploser. Ce, au point que le modèle à venir en 2025 pourrait être 500 fois plus rapide que le tout premier.
C’est du moins ce que suggère une étude menée par PC Watch, qui a comparé l’évolution des puces Apple à travers les générations. En s’appuyant sur des données issues de Geekbench, l’équipe a conclu que les performances de ces dernières ont été multipliées par près de 385 depuis la sortie du tout premier modèle.
En moyenne, les progrès d’une génération à l’autre s’élèveraient à environ 40 % par an. Ainsi, si cette courbe continue son ascension comme prévu, l’iPhone 17 Pro, attendu fin 2025, pourrait dépasser la barre symbolique des 500 fois plus puissante que son ancêtre.
Petit retour en arrière
Souvenez-vous ? En 2007, Steve Jobs présentait fièrement le tout premier iPhone. Un écran tactile, un bouton unique et, sous le capot, un processeur ARM11 signé Samsung qui carburait à 412 MHz. D’ailleurs, ce dernier était officiellement prévu pour tourner à 620 MHz. Mais finalement, il était limité à 412 MHz.
Deux ans plus tard, l’iPhone 3GS arrive avec une nouvelle puce plus puissante. Puis en 2013, Apple a lancé l’iPhone 5s. C’est le premier smartphone au monde à intégrer un processeur 64 bits, la puce maison A7.
C’était un véritable coup d’avance qui a permis à Apple de distancer toute la concurrence Android, encore cantonnée au 32 bits. Plutôt que de gonfler artificiellement le nombre de cœurs, la marque a choisi une autre voie.
Celui de proposer des puces des puces embarquant six cœurs, dont deux ultra-performants et quatre plus économes. Ça a commencé en 2017.
Aujourd’hui ? On parle de cœurs haute performance, de gravure en 3 nm et de fréquences qui flirtent avec les 4 GHz. Tenez, l’iPhone 16, sorti en 2024, par exemple.
Ce smartphone utilise la puce A17 Bionic gravée en 3 nanomètres. Il atteint les 8 100 points sur Geekbench 6. Le modèle Pro, quant à lui, intègre la puce A18 Bionic, affichant un score supérieur à 8 500 et une fréquence d’horloge dépassant les 4 GHz.
À titre de comparaison, l’iPhone 13 Pro Max sorti trois ans plus tôt atteignait environ 5 700 points. Cela représente donc un gain de 50 % en seulement trois générations.
Évidemment, ces chiffres sont à prendre avec un certain recul. Les résultats des plus anciens modèles ont été reconstitués à partir d’estimations, faute de benchmarks adaptés à l’époque.
Il n’empêche que la tendance générale reste indiscutable. La montée en puissance des iPhone est non seulement constante, mais aussi spectaculaire. Sauf si vous n’êtes pas du même avis.
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