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iPhone Air : mais comment Apple a pu créer un smartphone si fin ?

Apple remet au goût du jour son obsession pour le design extrême. Avec seulement 5,6 mm d’épaisseur, l’iPhone Air devient le smartphone le plus mince jamais conçu par la marque. Une prouesse qui rappelle l’époque de l’iPhone 6… mais sans le cauchemar du Bendgate. Entre titane, Ceramic Shield et nouvelle architecture interne, la firme promet un mobile aussi solide qu’endurant. Reste une question : comment Apple a-t-elle réussi à allier finesse record et puissance pro ?

Imaginez sept cartes bancaires superposées : c’est à peu près l’épaisseur du nouvel iPhone Air. Avec 5,6 mm seulement et un poids plume de 165 g, il surpasse tous ses prédécesseurs et même son rival direct, le Galaxy S25 Edge (5,8 mm). Pour mémoire, l’iPhone 16 Pro culminait à 8,25 mm.

Bien sûr, le spectre du Bendgate rôde encore : en 2014, l’iPhone 6 de 6,9 mm avait défrayé la chronique en se pliant dans les poches. Cette fois, Apple anticipe. Le châssis est conçu en titane grade 5, renforcé d’un Ceramic Shield trois fois plus résistant aux rayures. De quoi transformer ce poids plume en colosse miniature.

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Un design réinventé de l’intérieur

La magie ne se joue pas seulement à l’extérieur. Pour réduire autant l’épaisseur, les ingénieurs ont repensé toute l’architecture interne. Exit les agencements classiques : les modules sont désormais regroupés sur un « plateau arrière » usiné avec précision, libérant un maximum d’espace pour la batterie.

Autre décision radicale : l’abandon du tiroir SIM physique. L’iPhone Air ne fonctionne qu’avec des eSIM, un choix qui libère quelques précieux millimètres internes. 

Ainsi, malgré sa finesse, Apple annonce jusqu’à 27 heures de lecture vidéo, et même 40 heures avec la batterie MagSafe optionnelle vendue 99 $. Pas mal pour un smartphone aussi mince !

Écran et puce : la finesse sans compromis

Un design extrême aurait pu impliquer des sacrifices. Ce n’est pas le cas. L’iPhone Air embarque un écran Super Retina XDR de 6,5 pouces avec rafraîchissement ProMotion 120 Hz et luminosité record à 3 000 nits

Même en plein soleil, la dalle reste lisible. Elle profite aussi d’un traitement anti-reflet inédit et de la fonction Always-On Display abaissant la fréquence à 1 Hz pour économiser la batterie.

Côté performances, Apple sort l’artillerie lourde avec la puce A19 Pro, la plus rapide jamais intégrée dans un iPhone. 

Elle s’accompagne du N1 chip et du modem C1X, compatibles Wi-Fi 7, Bluetooth 6 et 5G améliorée. En clair : l’iPhone Air ne se contente pas d’être fin, il se veut aussi le plus véloce de la gamme.

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Photo et vidéo, l’autre défi

Pour ne pas gonfler l’épaisseur, Apple a réduit le nombre de capteurs photo, mais pas leur qualité. À l’arrière, on retrouve un objectif 48 Mpx f/1.6 avec zoom 2x. 

À l’avant, une caméra 18 Mpx bénéficie de la technologie Center Stage, qui adapte automatiquement le cadrage.

La vraie nouveauté, c’est la possibilité de filmer avec les deux caméras en même temps, un atout pour les créateurs de contenu. Ici encore, l’ultra-fin n’a pas rimé avec compromis.

Le prix, lui, n’a pas rétréci… 

Proposé à partir de 999 $ (256 Go), l’iPhone Air se place au niveau des flagships premium au même titre que l’iPhone 17, sans chercher à jouer la carte « budget ». 

Son identité repose clairement sur le design : séduire les amateurs de finesse et de légèreté, tout en rassurant avec des matériaux robustes et une autonomie crédible. Les analystes y voient un coup marketing autant que technologique.

Alors que la bataille se jouait jusque-là sur la photo et l’IA, Apple déplace le combat vers un terrain plus visible : celui de la finesse et de l’esthétique. Une manière de marquer les esprits et de différencier sa gamme face aux concurrents coréens ou chinois.

Avec l’iPhone Air, Apple ressuscite l’obsession du smartphone ultra-fin, mais cette fois avec la maturité de 2025 : titane, architecture optimisée, autonomie décente et processeur survitaminé. 

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Une prouesse d’ingénierie qui relance un vieux débat : au-delà des caméras et des algorithmes, le design n’est-il pas, encore et toujours, la meilleure arme de séduction de Cupertino ?

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