Dell aurait finalisé un plan de départs volontaires concernant 323 postes en France, soit 17 % de ses effectifs dans le pays. Cette suppression d’emplois vise à réduire les coûts face à un contexte économique défavorable avec des ventes de PC en baisse.
C’est un vent de panique qui souffle sur les deux sites français de Dell, à Montpellier et Bezons. Le géant informatique américain préparerait un vaste plan de suppression d’emplois qui pourrait coûter leur poste à près de 323 salariés dans l’Hexagone, soit 17 % de ses effectifs nationaux. Une hémorragie qui fait froid dans le dos des équipes restantes.
L’IA pourfendeuse de l’emploi ?
Officiellement, Dell justifie ces coupes drastiques par un contexte économique morose et des ventes de PC en berne depuis de longs mois. Mais en réalité, c’est bien l’arrivée massive de l’intelligence artificielle (IA) qui menace une partie des emplois. Le groupe texan entend en effet automatiser de nombreuses tâches, notamment en marketing et ressources humaines, à l’aide de ces nouvelles technologies.
Officieusement, Dell se préparerait à un important recentrage stratégique afin de « se concentrer sur les activités les plus créatrices de valeur ». Un objectif des plus flous qui alimente l’inquiétude ambiante : quelles seront les prochaines victimes de cette course effrénée à l’automatisation et à la réduction des coûts ? L’avenir semble bien sombre dans les rangs du pionnier de l’informatique grand public.
Sortie de crise ou enlisement ?
Si Dell assure vouloir moderniser son outil de production, les salariés restants redoutent surtout un surcroît de charge colossale à l’avenir. Car derrière les grands discours rassurants se cachent bien souvent d’amères vérités : cette cure d’austérité ne serait-elle qu’un premier pas vers de nouvelles restructurations ? L’IA, présentée comme la solution miracle, pourrait bien se transformer en cheval de Troie dévastateur pour l’emploi.
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