Les habitudes de recherche ont tellement changé depuis l’IA. Une étude de Nectiv révèle par exemple que ChatGPT produit en moyenne 2,17 recherches pour une seule demande. Ce qui est bien plus que celles de Google, qui reste plus direct et moins bavard.
Voyez-vous, l’IA discute, demande plus d’infos, relance, et entraîne l’utilisateur dans un échange riche. Pour les marques, cela signifie une seule chose. Optimiser le contenu. Et pour ce faire, il faut penser AEO. Ignorer cette dynamique revient à disparaître au fil de la conversation.
Qu’est-ce qu’il faut comprendre ?
Eh bien, au fait, les utilisateurs cherchent désormais des réponses avec un ton plus naturel. Ils parlent à ChatGPT comme à un conseiller qui enchaîne les questions. L’étude de Nectiv montre que les requêtes sont 60 % plus longues que celles de Google.
Cette recherche prolongée favorise l’exploration. Trente-et-un pour cent des discussions se transforment en parcours complexes. L’utilisateur affine ses questions. Il teste plusieurs angles. Il cherche une réponse qui lui parle. Les marques doivent donc prévoir ces détours.
Elles doivent créer du contenu capable d’apporter des réponses cohérentes à ces différentes étapes. Les spécialistes du marketing digital doivent aussi comprendre comment l’IA lit le contenu. Les textes perçus comme trop optimisés échouent. Les utilisateurs cherchent une conversation fluide.
ChatGPT préfère qui, au juste ?
Search Engine Land montre que l’IA ne pousse pas les mêmes marques que Google. Cela ouvre une porte à celles qui peinent à se faire remarquer. Même si l’IA ne représente qu’un faible pourcentage du trafic mondial, elle génère un public plus réceptif. Les marques qui adoptent l’AEO gagnent donc une visibilité nouvelle. Ce public convertit mieux, car il arrive déjà informé.
Les premiers utilisateurs observent d’ailleurs un trafic supérieur. SEOengine.ai parle d’un taux multiplié par 3,4. Les leads qualifiés augmentent eux aussi. N’hésitez donc pas à profiter de recommandations ciblées, générées par des modèles capables d’évaluer la pertinence rapide d’un contenu.
Evidemment, la qualité du texte reste un point sensible. Brown Bag Marketing rappelle que les modèles d’IA privilégient la mise en page simple. Ils retiennent aussi les expressions naturelles.
Les FAQ, les récits courts et les explications claires sont donc très utiles. Ces éléments entrent bien dans une logique de parcours à plusieurs étapes. Ils facilitent le travail du modèle et rendent les réponses plus complètes.
Le SEO va-t-il devoir changer de nom ?
L’AEO ne remplace pas le SEO. Il s’ajoute à lui. LeadG2 explique que ces deux méthodes peuvent cohabiter sans conflit. Le travail classique sur les mots clés et l’autorité reste utile. Le GEO, décrit sur Vertu.com, combine ces techniques pour obtenir davantage de citations par les modèles d’IA.
Les marques qui gagnent du terrain appliquent une stratégie précise. HubSpot, mentionné par Anthony Hayes, travaille sur la persistance de la marque. L’idée est simple : se rendre mémorable pour que l’IA cite la marque plus souvent. Cela passe par des messages cohérents. Cela demande aussi une présence régulière sur plusieurs plateformes.
Les budgets marketing pourraient, cela dit, évoluer. Les marques visionnaires testent déjà des plans AEO. Guru Startups propose un guide complet pour structurer ces efforts. L’analyse régulière des suggestions d’IA devient un vrai réflexe.
Les études de cas confirment cette direction. Shopify intègre désormais ses produits dans ChatGPT grâce à une extension dédiée. L’achat se rapproche de la recherche. Les boutiques gagnent en visibilité. HubSpot applique la même logique pour le contenu B2B. Neil Patel conseille aux marques d’explorer aussi Perplexity, qui influence un public différent.
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