Les démonstrations spectaculaires de robots comme Optimus de Tesla suscitent enthousiasme et déception. Derrière ces performances captivantes se cache un contrôle à distance par des humains, ce qui relativise leur autonomie réelle.
Ce n’est pas une première. D’autres robots, tels que Sophia ou Atlas, ont eux aussi suscité des attentes démesurées avant de dévoiler leurs limites.
Concevoir des robots capables de gérer des tâches domestiques reste un défi colossal. Même l’ouverture d’une porte devient un obstacle majeur, en raison de la diversité des poignées et des situations imprévues. Malgré quelques robots spécialisés, créer un assistant autonome maîtrisant des centaines de tâches quotidiennes est encore hors de portée.
La méthode « Magicien d’Oz », utilisée par Tesla, est une technique de contrôle à distance devenue courante. Les chercheurs s’en servent pour évaluer les avancées avant une automatisation complète. Si ces systèmes sont utiles dans des secteurs comme la santé et l’exploration spatiale, leur autonomie totale reste limitée.
L’intelligence artificielle sociale, une barrière majeure
Les modèles d’IA comme GPT-4 Vision et Gemini sont prometteurs, mais ne suffisent pas à doter les robots de bon sens. La capacité à interpréter le contexte et résoudre des problèmes comme un humain reste une frontière technologique difficile à franchir. Le projet CiViL, avec le robot Euclid, montre que même avec des bases de données enrichies, les limites persistent.
Je suis impressionné par les expressions réalistes et les actions scénarisées des robots humanoïdes, mais l’illusion disparaît rapidement face à leurs limites pratiques. Même si les progrès dans le développement des systèmes nerveux robotiques sont encourageants, ils passent généralement inaperçus, éclipsés par des annonces marketing spectaculaires.
Le défi des données réelles
L’entraînement des robots nécessite des données du monde réel, mais leur collecte reste un défi. Les plateformes comme Alexa ou Meta Ray-Bans pourraient aider à combler ce manque. Mais pour l’instant, les robots multimodaux autonomes capables de soutenir nos besoins domestiques restent un objectif lointain.
Plutôt que de promettre des robots domestiques imminents, je pense qu’il faudrait concentrer les efforts sur des rôles vraiment utiles, comme dans la santé et l’éducation. À mes yeux, une plus grande transparence et des tests publics sont essentiels pour renforcer la confiance et mieux distinguer la réalité des promesses exagérées.
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C’est évident , mais doit on expliquer comment marche le capitalisme? On attire en premier les investisseurs avant de penser à comment faire. Des que l’argent coule à flot. On entretien les investisseurs par du rêve. Par la même occasion on se prends son pactole. Puis quand on y arrive pas on utilise la méthode agile qui permet de valoriser ce qui a été fait en minimisant ce qui reste à faire. Enfin on laisse les faillites rééquilibrer l’économie. En augmentant la dette par la meme occasion quine sera jamais remboursé bien-sûr.