Quand les médecins se trompent, l’intelligence artificielle, elle, assure. C’est ce qui s’est produit en Irlande du Nord, en tout cas. Une femme doit littéralement sa survie à ChatGPT.
Elle s’appelle Lauren Bannon, quadragénaire sans histoire. Elle pensait consulter pour de simples douleurs articulaires. Après plusieurs diagnostics qui tournent en rond, elle décide de confier ses symptômes à ChatGPT.
Et roulement de tambour ! Le chatbot a détecté ce qui n’allait pas :
Les médecins avaient tout faux
Revenons là où tout a commencé. Au début, Lauren Bannon a ressenti des douleurs aux doigts le matin et le soir. Elle avait des difficultés à les plier au lever et au coucher.
Rien d’alarmant, pense-t-elle. D’autant plus qu’après consultation, son médecin – cité par The Sun – évoque une polyarthrite rhumatoïde. Une maladie inflammatoire qui touche les articulations.
Sauf que – petit détail – les résultats de tests cliniques sont négatifs. Et là encore, pas de quoi s’inquiéter, apparemment. On lui a juste prescrit des médicaments comme on prescrit une aspirine un jour de pluie.
Mais au fil des semaines, ça s’est empiré. Elle a développé de nouveaux symptômes : des douleurs à l’estomac accompagnées d’une perte de poids rapide.
Face à l’absence de progrès et à un diagnostic qui ne colle pas, elle décide de consulter ChatGPT. En quelques lignes, l’IA évoque alors la possibilité d’une maladie de Hashimoto, une inflammation auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque la thyroïde.
ChatGPT avait raison, elle avait un cancer
Après avoir lu la piste donnée par ChatGPT, Lauren Bannon est retournée chez son médecin. Elle propose l’hypothèse.
Au début, les médecins étaient sûrs que c’est impossible puisqu’il n’y avait aucun antécédent familial. Cependant l’analyse sanguine a confirmé la présence de la maladie de Hashimoto.
Une échographie révèle ensuite deux tumeurs cancéreuses nichées dans son cou. Une intervention chirurgicale a été réalisée en urgence pour retirer sa thyroïde et les deux ganglions lymphatiques.
Aujourd’hui, Lauren Bannon reste sous surveillance médicale stricte. Et sans ChatGPT, elle aurait encore poursuivi un traitement pour une maladie qu’elle n’avait pas… pendant que le vrai problème se propageait silencieusement.
Elle-même l’a reconnue. « Si je n’avais pas consulté ChatGPT, je me serais contentée du traitement contre la polyarthrite rhumatoïde et le cancer aurait envahi mon corps. Le médecin m’a confirmé que j’avais eu une chance inouïe d’être diagnostiquée si tôt », confie-t-elle.
Personnellement, je trouve cela inquiétant. Certes, l’erreur est humaine. Mais quand même… Et vous ?
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